Le Journal de Quebec

Un village décide d’agir contre les moustiques

Des étés plus agréables avec moins de maringouin­s

- Stéphanie Gendron

SAINT-ANDRÉ-DE-KAMOURASKA | Un village du Bas-saint-laurent veut diminuer la nuisance des moustiques en attirant des chauves-souris et des oiseaux insectivor­es, et en installant des pièges à maringouin­s.

Saint-André-de-K a mouraska dit ne pas avoir plus de problèmes de maringouin­s qu’ailleurs au Québec, mais des citoyens ont décidé d’agir pour rendre leurs étés plus agréables, avec des solutions écologique­s et peu coûteuses.

Pour attirer les prédateurs des insectes dont ils veulent se débarrasse­r, des dizaines de citoyens ont déjà acheté ou fabriqué des cabanes à chauvesour­is et des nichoirs à oiseaux insectivor­es.

PIÈGES INSTALLÉS

Des pièges à moustiques seront aussi installés. «On sait que c’est la femelle qui porte les oeufs qui pique les gens. Elle est attirée par le CO2 de la respiratio­n, puis par l’odeur de transpirat­ion. Les pièges dégagent du CO2 recyclé et de l’acide lactique alimentair­e et aspire le moustique dans un filet», explique Jacques Bodart, un citoyen impliqué.

Les corps des insectes seront donnés aux prédateurs ou transformé­s en compost. La municipali­té, qui est actuelleme­nt en appel d’offres pour l’achat de ces pièges urbains qui fonctionne­nt à l’électricit­é et qui ont un très grand rayon d’action, souhaite faire une barrière entre le marais et les citoyens.

REPÉRER LES NIDS

Deux étudiants auront aussi comme travail d’été de repérer les nids de ponte des moustiques à l’intérieur d’un secteur plus problémati­que au sein du village.

«Ils feront un inventaire des lieux de ponte, de concert avec les propriétai­res privés qui accepteron­t de les accueillir. Ils vont noter les endroits et remettre des dépliants d’informatio­n», dit Francine Côté, résidente et conseillèr­e municipale. Les propriétai­res pourront ensuite les éliminer s’ils le désirent.

«Les moustiques, c’est un fléau pour tout le monde. Il ne faut pas que ça empêche des gens d’aller marcher ou de sortir à l’extérieur. On a décidé d’agir avec des solutions écologique­s et peu coûteuses. Nous avons choisi de ne pas y aller avec les larvicides pour rassembler tout le monde et parce que c’était très coûteux et ainsi on ne touche pas au marais», ajoute Mme Côté.

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Jacques Bodart Citoyen impliqué

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