L’ ar tisane du chocolat etdubonheur!
Implantée au coeur de la petite localité de Deschambault-grondines depuis maintenant cinq ans, la chocolatière Julie Vachon présente à une clientèle de plus en plus fidèle des produits confectionnés avec passion et savoirfaire. Tout ce qu’elle prépare fait le bonheur des plus gourmands.
«Le chocolat, c’est un art. Tu l’as ou tu ne l’as pas», affirme d’entrée de jeu la sympathique chocolatière.
C’est en commençant sa carrière comme caissière pour un chocolatier qu’elle a fait la découverte de ce métier encore méconnu. «C’est en voulant traverser le comptoir, si l’on peut dire, que je me suis inscrite au D.E.P. en pâtisserie. Je n’étais pas certaine. Pendant mon cours, ç’a déboulé rapidement. Je me suis rendu compte que j’aimais ça et que c’était ça que je voulais faire.»
Au terme de sa formation, elle a entrepris quelques stages un peu partout autour du globe afin de perfectionner et maîtriser son art. Force est d’admettre que le charme du chocolat a opéré car aujourd’hui, cette récipiendaire du prestigieux titre de Pâtissière de l’année 2016 pour la région de Québec est bien fière du travail accompli.
«J’ai ouvert prudemment ma chocolaterie et c’est ce qui fait que je suis encore ouverte aujourd’hui. Je suis fière de ça».
DU PLAISIR POUR LES PAPILLES
Parmi ses créations, il faut souligner sa tartinade maison chocolat noisette. Comparativement aux grandes marques connues, celleci ne contient pas de gras transformés ni d’huile de palme. Par ailleurs, comment résis- ter à sa poudre de chocolat chaud épicé? Avec ses inspirations mexicaines et ses nuances de cannelle, de Cayenne et de cardamome, elle peut être utilisée à la fois dans un smoothie ou même un café brésilien. Et bien sûr, en traditionnel chocolat chaud… ou froid.
Si l’on parle beaucoup des bienfaits du chocolat noir, le chocolat au lait garde également une place bien précieuse dans le coeur des amoureux du chocolat. Mais qu’en est-il du chocolat blanc?
«Il est méconnu, méprisé même. Plusieurs ont une opinion très négative du chocolat blanc. Moi, j’utilise des pistoles qui ont un goût vanillé. Le chocolat blanc que je propose est vraiment à l’opposé de ce que l’on connaît», explique-t-elle.
Il va sans dire que le chocolat blanc demeure une matière beaucoup plus sucrée et plus grasse que le chocolat noir car son ingrédient premier demeure le beurre de cacao. Il est donc à découvrir et à déguster… modestement.
DE NOUVEAUX PROJETS
Désireuse de proposer de nouveaux produits, Julie Vachon est également propriétaire d’une crémerie qui se situe un peu plus loin dans le village où elle fabrique également tout artisanalement. Une bonne nouvelle attend les fidèles clients de Julie: dès cet été, ses deux entreprises se retrouveront sous un seul et même toit. «Tout l’espace proposera aux clients l’accès à la fois à la chocolaterie et à la crémerie.»
Julie Vachon est bien plus qu’une chocolatière. C’est une passionnée! Le chocolat a le pouvoir de rendre les gens joyeux et Julie Vachon réussit à le faire avec brio.