Ce n’est pas suffisant

L’impact est comme un boxeur qui doit recevoir quelques bons coups à la mâchoire avant de se mettre en marche.

C’est ainsi que Dominic Oduro a analysé l’incapacité de l’équipe à bien amorcer ses matchs.

«Il y a trop de matchs où nous devons prendre des coups avant de nous réveiller et nous n’en faisons pas assez. Nous devons être imputables.

«Nous devons nous regarder dans le blanc des yeux et nous dire que ce n’est pas suffisant et nous devons corriger la situation», a-t-il pesté.

TROP PASSIFS

Le principal problème de l’impact a encore une fois été sa passivité en première demie.

«En deuxième demie, nous avons pris l’initiative, alors qu’en première, on les a laissés la prendre», a noté Oduro.

«En première demie, on était en retard sur beaucoup de balles et le ballon ne bougeait pas assez vite, a ajouté Evan Bush. Nous devons sauter sur l’adversaire dès la première minute.

«Nous devons faire en sorte que l’adversaire coure après le match et non l’inverse.»

TROPGOURMAND

Voulant sans doute gâter les partisans, les joueurs de l’impact ont voulu trop en faire en fin de match et se sont fait surprendre par un surnombre qui a mené au troisième but du Crew.

«Quand nous avons accordé le troisième but, nous étions sept devant, ça veut dire qu’on voulait gagner le match», a noté Blerim Dzemaili, qui disputait une première rencontre.

Cette volonté de marquer le troisième but a coûté des points au Bleu-blanc-noir, selon Bush.

«Bien sûr qu’on veut gagner, mais il faut aussi comprendre la situation. On a comblé un retard de deux buts, il faut en retirer quelque chose.

«Nous avons été un peu trop gourmands dans le nombre de gars que nous avons envoyés à l’avant.»