« Ce n’est pas plaisant quand on te suit comme ton ombre »
Malgré la défaite, Connor Mcdavid a beaucoup appris durant les séries
AGENCE QMI | Le capitaine des Oilers d’edmonton Connor Mcdavid n’a pas produit au même rythme que d’habitude lors de ses premières séries éliminatoires, ayant récolté 9 points en 13 matchs. Il en retire toutefois d’excellentes leçons, maintenant que la glace est brisée.
Sa moyenne de points par match a presque fondu de moitié par rapport à la saison régulière, passant de 1,22 à 0,69.
Le joueur de centre a senti sans cesse le souffle du persistant Ryan Kesler au deuxième tour, face aux Ducks d’anaheim.
«C’est difficile lorsque tu n’obtiens pas d’espace. Un joueur comme moi en a be- soin avec la rondelle pour converger au centre avec de la vitesse. Ce n’est pas plaisant de jouer avec quelqu’un qui te suit comme ton ombre, mais c’est quelque chose auquel tu t’habitues», a confié le prodige au Edmonton Journal.
AJUSTEMENTS AU CENTRE
L’attaquant de 20 ans voudra peaufiner certains aspects de son jeu durant l’été, notamment le travail aux cercles des mises au jeu.
«Souvent, c’est avec le temps qu’on s’améliore pour gagner les mises au jeu. Tu peux devenir plus fort physiquement durant la période estivale, mais c’est principalement relié à l’expérience. Regarde les jeunes joueurs, ils passent tous par là. Les meilleurs joueurs d’aujour- d’hui dans cet aspect n’étaient probablement pas dominants aux cercles avant 18, 19 ou 20 ans», a-t-il analysé.
DÉSACCORD
Mcdavid ne partage pas toutefois pas entièrement l’opinion des partisans réclamant qu’il lance plus souvent la rondelle.
«Je pense que je sais ce que je fais, a-til dit avec un sourire. Je laisse passer beaucoup de chances pour tirer, mais c’est parce que je tente de faire le bon jeu. Si je vois un coéquipier libéré, je veux lui remettre la rondelle.»
En 82 matchs, l’ontarien a touché la cible 30 fois, en plus d’amasser 70 aides, étant le seul joueur à atteindre le plateau des 100 points.