Désastre humanitaire
C’est aujourd’hui que s’ouvre le congrès de Québec Solidaire. Le programme du parti sera finalisé et les membres éliront les prochains porteparole. Le suspens est insupportable!
Le plus intrigant toutefois, c’est le fait que les dogmes socialistes séduisent encore.
Évidemment, ce n’est pas au congrès de QS qu’on discute des fiascos économiques et sociaux enregistrés, entre autres, en Allemagne de l’est, en URSS, en Chine (sous Mao), à Cuba, en Corée du Nord et au Cambodge. C’était il y a longtemps, rétorquent les sympathisants socialistes, à une époque où cette idéologie était mal mise en pratique. Soit! Mais alors, pourquoi ne pas s’intéresser à la situation actuelle du Venezuela?
DÉLIQUESCENCE
Hugo Chavez voulait construire «le socialisme du 21e siècle». Son successeur, Nicolás Maduro suit ses traces. Le résultat de 18 années de révolution bolivarienne, de nationalisations, d’expropriations et de contrôle des prix est «spectaculaire»! L’économie et le tissu social sont en déliquescence! L’inflation devrait grimper à 1600 % l’an prochain. Le PIB a chuté de 30 % au cours des quatre dernières années uniquement. Les pénuries sont généralisées et les files d’attente interminables se multiplient. Les Vénézuéliens manquent de nourriture, de savon, de papier hygiénique et d’électricité. Les hôpitaux manquent de médicaments, d’oxygène, de gants et de scalpels. Et les tables d’opération restent souillées de sang faute d’eau pour les laver. Le Venezuela manque de tout!
MISÈRE
Pourtant, avec ses réserves de pétrole parmi les plus importantes au monde, le Venezuela a déjà été le pays le plus riche d’amérique latine. Aujourd’hui, 75 % de la population vit dans la misère, et manger tous les jours est un luxe.
Sans surprise, le cas du Venezuela n’est pas au programme du congrès de QS, et parions qu’aucun «militant» n’osera invoquer le désastre humanitaire auquel on assiste. Un parti socialiste indifférent aux ravages du socialisme. Belle solidarité!