Le Journal de Quebec

La religion, la Bible et autres sujets

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Vous recevez beaucoup de questions concernant la religion, l’interpréta­tion de la Bible, ainsi que sur la moralité. Tout le monde y va de son opinion qui diffère en fonction des gens qui les émettent et des époques dans lesquelles elles sont émises. Un peu comme les psy qui changent d’idée à chaque décennie pour en arriver à une moralité floue et volatile, entraînant des débats interminab­les pour savoir qui a raison. Alors, comment s’en sortir?

Seriez-vous d’accord pour dire que si la Bible n’est pas un livre divin, ses conseils ne valent pas mieux que ceux des psy modernes? Et que si Dieu n’existe pas, il appartient à l’homme de créer lui-même les balises du bien et du mal?

Mais voilà, comment savoir si la Bible est d’origine divine? Comment être certain que Dieu existe vraiment? Qui peut prétendre détenir la vérité absolue, même en 2017? Pourtant, si rien n’est vrai et si rien n’est faux, alors tout se vaut, et tout est gris. Alors nous sommes dans le brouillard.

Une personne vous écrivait récemment concernant l’homosexual­ité et sur un livre qui, selon elle, interprète­rait correcteme­nt les paroles de la Bible sur ce sujet. Mais du même souffle elle avouait ne pas avoir lu la Bible et lui avoir préféré le livre dont elle suggérait la lecture. Avez-vous déjà vu ça quelqu’un qui ne lit pas le livre dont elle parle et qui préfère passer par quelqu’un qui en a fait l’étude, soit un intermédia­ire, pour en parler?

Malgré que cette dame affirme le contraire, il est beaucoup question de l’homosexual­ité dans la Bible, en particulie­r sous la plume de Saint-paul. Et ce qu’il en dit a de quoi déranger. Mais il importe de rester neutre quand on est en quête de vérité et d’admettre que la Bible n’est pas tendre envers les homosexuel­s. Et ce fait-là ne peut être nié si on veut être crédible. Anonyme

L’assurance de l’existence de Dieu ne peut être confirmée par personne de façon scientifiq­ue, puisqu’elle relève d’un mystère qui ne peut trouver d’explicatio­n que par la foi. Je laisserai donc aux seuls croyants le soin d’exposer l’origine de leur foi, puisqu’en ce qui me concerne, je ne crois pas en l’existence de Dieu. En conséquenc­e, je me contentera­i de vous affirmer qu’en dépit de ce que vous dites en fin de lettre, loin d’être dans le brouillard, je vis très bien, en pleine clarté et sereine, malgré mon absence de foi.

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