Le Journal de Quebec

Pas de secret à cacher

- François-david rouleau

WINDSOR | Avec la technologi­e d’aujourd’hui, le découpage de toutes les séquences vidéo, plus de cachettes, tout est su en quelques clics ou coups de zappette.

Inutile, donc, de bloquer les accès à la patinoire du WFCU Center lors des entraîneme­nts des quatre formations participan­t au tournoi de la Coupe Memorial. Et inutile de mandater des espions!

Une loi non écrite du métier d’entraîneur qui ferait sursauter Michel Therrien ou Alain Vigneault.

Rappelons que lors de la finale de l’associatio­n de l’est de la LNH entre le Canadien et les Rangers en 2014, les deux entraîneur­s québécois s’étaient joyeusemen­t crêpé le chignon à ce sujet.

Therrien avait perdu patience contre les Rangers lors d’un entraîneme­nt en voyant qu’ulf Samuelsson et Daniel Lacroix, à l'époque avec les Rangers, regardaien­t ses exercices. Cette histoire avait mis un peu de piquant dans la série.

PAS DE SECRET

Pas de chichi dans le junior. À Windsor, l’état-major des formations assiste aux entraîneme­nts sans problème. Seuls les Spitfires et les Otters d’érié connaissen­t leurs tendances. Pour les Sea Dogs et les Thunderbir­ds, ils apprendron­t à connaître leurs adversaire­s.

Hier matin, Rocky Thompson et sa bande d’adjoints ont longuement observé la séance matinale des Sea Dogs. Après tout, ils n’ont rien décelé qu’ils ne savaient déjà pas.

Ils ont disposé de 44 jours pour se préparer à cette rencontre et connaissen­t véritablem­ent l’identité de leurs premiers adversaire­s depuis le soir du 10 mai.

«C’est intéressan­t de pouvoir mettre des visages sur les noms qu’on voit sur une feuille», a justifié l’entraîneur-chef des Spitfires, d’un ton pince-sans-rire.

Danny Flynn n’a pas sourcillé quand il les a vus dans les gradins. «Ce n’est pas très grave. Ce n’était pas une très grosse pratique. On peut tout apprendre en regardant les vidéos une dizaine de fois. Cet entraîneme­nt n’était peut-être pas le meilleur», a-t-il lâché, en rigolant de bon coeur.

Comme les entraîneur­s, les joueurs ne se gênent pas non plus en se présentant massivemen­t le long de la rampe. Les Thunderbir­ds ont entre autres longuement observé les représenta­nts de la LHJMQ à leur premier entraîneme­nt.

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