Pas de fumée sans... Biceps BBQ
Un fumoir artisanal texan de 1000 livres, de généreuses pièces de viande, des recettes simples et authentiques, un lieu rassembleur imprégné d’un délicieux parfum de viande fumée... Laissez Vincent Chatigny, chef et copropriétaire de Chez Biceps BBQ, vous initier à la culture du BBQ.
C’est en voyageant le long du Mississippi dans le cadre de l’émission Bouffe en cavale (en rediffusion sur Unis TV), qu’il a coanimée pendant sept saisons avec son complice Norman Helms, que Vincent Chatigny s’est laissé séduire par la culture du BBQ, par les rituels entourant les smokehouse.
La simplicité et la rusticité du BBQ, le respect des produits et des traditions, l’hospitalité sudiste, la mixité de la clientèle... Le chef a aussitôt voulu en rapporter l’essence dans ses bagages pour «amener quelque chose de diffé- rent à Québec», dit-il.
C’est dans une ancienne roulotte enveloppée de bois de grange, qui renferme une multitude d’objets anciens éveillant nos racines québécoises et chatouillant notre fibre country, qu’il a ouvert Chez Biceps BBQ (5151, boul. Henri-bourassa) avec son associé Jean-simon Pouliot.
AU MENU
La pièce maîtresse demeure le fumoir texan de 1000 livres, acheté à Houston, que l’on aperçoit au loin en entrant. Des pièces de viande variées y sont fumées quotidiennement au bois d’érable, pour assouvir les estomacs du soir. «Quand il n’y en a plus, il n’y en a plus.» Voilà l’intérêt de réserver à l’avance.
Au menu selon les disponibilités, difficile de choisir entre The Mother of T-bones (pour deux), le demi-poulet BBQ, la poitrine de boeuf fumée, le poulet frit sudiste, les côtes levées StLouis, le demi-canard à l’orange, le combo du patrimoine, le Big Rib 38, etc.
Il s’agit de portions toujours bien «musclées», surtout lorsqu’on les accompagne d’oreilles de crisse, d’une poutine, de bacon maison, de choux de Bruxelles au foie gras, de pieuvre grillée et sa sauce au homard, de foie gras du Québec poêlé, etc.
AVANT DE DEVENIR PROPRIÉTAIRE...
Pendant et après ses études en cuisine, Vincent Chatigny a fait ses débuts au Serge Bruyère, puis au Laurie Raphaël. Ses aptitudes dans le domaine lui semblaient très naturelles. «Je ne devais pas fournir d’efforts supplémentaires. J’avais l’impression de comprendre la nourriture», dit-il.
Avant de devenir propriétaire, il a fréquenté divers autres établissements dont le Matto, le Michaelangelo, la Boucherie de la Ferme Eumatimi, le Savini, puis a contribué à l’ouverture de l’atelier, en plus d’enseigner la cuisine.