Une victime de l’establishment, selon ses fervents partisans
ALTAMAHAW | (AFP) Quatre mois après son investiture, les scandales s’accumulent autour de Donald Trump, mais ses fervents partisans voient plutôt le président américain comme une victime de l’establishment politique et médiatique, qu’ils accusent de vouloir lui mettre des bâtons dans les roues.
Vendredi soir, beaucoup de ceux qui étaient venus assister à des courses sur le circuit automobile d’altamahaw, en Caroline du Nord, continuaient de croire en celui qu’ils ont soutenu en novembre.
«Je pense que les démocrates essayent de lui compliquer la tâche», a expliqué Robin Hall, assise dans les tribunes de l’ace Speedway.
« PASSONS À AUTRE CHOSE »
Pour cette assistante maternelle de 53 ans, l’atmosphère générale autour de la Maison-blanche est le fait de gens critiques qui ne parviennent pas à digérer l’élection de Donald Trump.
«Ils sont très frustrés», dit-elle. «Ils ne contrôlent rien.»
Enquête sur les liens de l’équipe Trump avec la Russie, limogeage du directeur du FBI James Comey, révélation par le président d’informations classifiées aux Russes, jour après jour, Donald Trump semble de plus en plus empêtré dans des affaires très médiatisées.
Certains élus démocrates en appellent désormais ouvertement au lance- ment d’une procédure de destitution, sur la base des manquements supposés du président.
«Il n’y aura pas de destitution», martèle Wayne Booker, avocat noir de Cary, en Caroline du Nord, fervent soutien de Donald Trump.
Il n’est pas convaincu du bien-fondé de l’enquête russe: «laissons tomber, passons à autre chose et laissons-le faire son travail».
Nombre de ses partisans admettent volontiers que l’homme a commis quelques faux pas, mais continuent de croire dans sa capacité à prendre la mesure de sa nouvelle fonction.
«Il va s’en sortir», pense Cassidy Cloer, étudiante de 21 ans à Raleigh. «Je ne me fais pas de souci» pour les scandales, dit-elle. «Ils veulent lui mettre des bâtons dans les roues».
STYLE IRRÉVÉRENCIEUX
Malgré les controverses, les polémiques, nombre de partisans de Donald Trump dans cet État apprécient toujours son style irrévérencieux, quand bien même il le mettrait en difficulté.
«J’adore voir quelqu’un qui n’est pas politiquement correct», explique Brenda Murphy, commissaire de course de l’ace Speedway.
«Personnellement, je suis impressionnée par pas mal de choses qu’il a faites», affirme-t-elle.
«Ici, c’est le pays de Trump», clame la sexagénaire.