Le Journal de Quebec

Maria Sharapova courtisée

Les organisate­urs de la Coupe Banque Nationale veulent attirer la Russe, championne du tournoi en 2003

- Roby St-gelais l Rstgelaisj­dq

Quatorze ans après s’être révélée aux Québécois en étant couronnée au Challenge Bell de tennis (maintenant la Coupe Banque Nationale), Maria Sharapova est plus que jamais dans la mire des organisate­urs qui ont de «grandes ambitions» pour la 25e édition du tournoi qui aura lieu en septembre prochain.

«Elle est sur notre liste et elle nous intéresse, d’abord comme ex-championne, puis comme joueuse de sa trempe, a confirmé le directeur du tournoi WTA, Jacques Hérisset, en entrevue au Journal de Québec. On pense aux joueuses de pointe et on voit grand pour le 25e anniversai­re.»

À TORONTO… ET QUÉBEC ?

L’ancienne numéro un mondiale par- ticipera d’ailleurs à la Coupe Rogers de Toronto, au mois d’août, a annoncé Tennis Canada, hier, en vertu d’un laissez-passer. Tennis Canada est aussi propriétai­re de la Coupe Banque Nationale.

Depuis son retour à la compétitio­n, le mois passé, après 15 mois de suspension pour dopage, la Russe a bénéficié d’invitation­s pour améliorer son classement, atteignant notamment les demifinale­s à Stuttgart. Elle pointe actuelleme­nt au 173e échelon mondial. Les prochaines semaines guideront Hérisset sur la possibilit­é de tendre une perche réelle à la joueuse de 30 ans.

«Comme elle n’a pas de points à protéger, elle risque de monter [au classement] rapidement, a noté l’homme de tennis. Il faut voir ce qui va se passer avec la WTA, si elle doit refaire ses classes. Il y a de la grogne parce qu’elle a obtenu des laissez-passer, mais pour moi, elle a fait ses 15 mois. Il faudrait voir si on peut lui donner un laissezpas­ser si son classement n’est pas suffisant.»

Son retour serait un véritable coup de maître pour Hérisset et sa bande. Au fil du temps, le tournoi a accueilli de grands noms comme Venus Williams (2014) et Lindsay Davenport (2007). L’an dernier, la présence d’eugenie Bouchard a permis aux organisate­urs de souffler après une année précédente difficile aux guichets, bien que la lune de miel ait été stoppée prématurém­ent alors que la Québécoise a été évincée dès le deuxième tour.

SEMAINE DE RÊVE

La Russe avait fait écarquille­r les yeux lors de sa visite à Québec, en 2003. Âgée d’à peine 16 ans, Sharapova avait mis la main sur son deuxième titre de la WTA en carrière en l’espace de quelques semaines, ne perdant qu’une manche de toute la semaine. C’était le début de son ascension.

En finale, l’adolescent­e avait profité du retrait de la Vénézuélie­nne Milagros Sequera pendant le match pour soulever le gros trophée. L’année suivante, Sharapova s’emparait de son premier titre du Grand Chelem à Wimbledon.

Hérisset a toujours conservé des liens avec la quintuple championne en Grand Chelem depuis son séjour dans la Vieille Capitale. Il lui envoie des messages occasionne­llement en plus d’être en contact avec son agent.

«Je ne sais pas quel est son état d’esprit versus le tournoi de Québec, mais on a toujours eu de bons contacts avec elle, a-t-il assuré. Encore récemment, je l’ai félicitée quand elle s’est rendue en demi-finale. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui pensent qu’elle devrait se retirer parce qu’elle a triché.»

Que ce soit la belle blonde ou une autre athlète d’élite qui foule la surface du PEPS dans le cadre des 25 ans du rendez-vous, une chose est sûre: le comité organisate­ur va mettre le paquet.

«On veut gâter notre public, rendre hommage à tous ceux qui ont gardé le tournoi en vie toutes ces années, a mentionné M. Hérisset. On n’a pas les moyens d’un Grand Chelem ou des tournois importants, mais on veut faire quelque chose de gros.»

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Maria Sharapova est de retour sur les courts depuis quelques tournois après sa suspension de 15 mois.
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