Maïté demeure introuvable
Pour une quatrième journée consécutive, les plongeurs de la Sûreté du Québec n’ont pas été en mesure de localiser le corps de Maïté Viens, cette jeune femme de 21ans disparue dans les chutes Jean-larose. Pour les proches, l’insupportable attente continue.
Comme lors des trois premières journées de recherches, la Sûreté du Québec a effectué du ratissage aux abords de la chute en début de journée. Des plongées ont aussi eu lieu pour tenter de localiser la jeune femme, sans succès.
En après-midi, une longue rencontre réunissant la famille de Maïté Viens, les autorités, la direction du Mont-sainte-anne et la SÉPAQ s’est tenue pour discuter de la suite des opérations. Des ajustements seront notamment apportés au niveau de la rivière dès aujourd’hui.
«Tous les collaborateurs tentent de faire le maximum pour la retrouver. La SÉPAQ va maintenant tenter de rendre plus hermétique le barrage en amont des chutes dans le but de faire diminuer encore plus le niveau de l’eau», explique la porte-parole de la Sûreté du Québec, Hélène Nepton.
FAMILLE IMPLIQUÉE À 100 %
Une réévaluation de la situation sera faite en matinée par les plongeurs afin de déterminer si les conditions sont suffisamment bonnes pour reprendre les recherches sous l’eau. Il est d’ores et déjà prévu qu’un ratissage des terrains du secteur sera effectué par les autorités à nouveau aujourd’hui.
Quant à la famille, la Sûreté du Québec assure qu’elle demeure impliquée à 100% dans le processus de recherche malgré la douleur de cette épreuve. «La famille est toujours sur place et est collée à tout ce qu’on fait sur le terrain, assure Mme Nepton. Il est important pour nous de les garder au courant de ce qu’on fait et du pourquoi on le fait.»
72 MÈTRES DE HAUT
Maïté Viens est portée disparue depuis dimanche dernier après qu’elle a été emportée dans les chutes Jean-larose, à proximité du mont Sainte-anne.
La jeune femme était accompagnée d’une amie lorsqu’elle aurait perdu pied avant de tomber dans la rivière. Le fort courant l’aurait tirée jusqu’aux trois chutes en cascade, d’une hauteur totale de 72 mètres. — Avec la collaboration de
Catherine Bouchard