Le Journal de Quebec

Maïté demeure introuvabl­e

- PIERRE-PAUL BIRON

Pour une quatrième journée consécutiv­e, les plongeurs de la Sûreté du Québec n’ont pas été en mesure de localiser le corps de Maïté Viens, cette jeune femme de 21ans disparue dans les chutes Jean-larose. Pour les proches, l’insupporta­ble attente continue.

Comme lors des trois premières journées de recherches, la Sûreté du Québec a effectué du ratissage aux abords de la chute en début de journée. Des plongées ont aussi eu lieu pour tenter de localiser la jeune femme, sans succès.

En après-midi, une longue rencontre réunissant la famille de Maïté Viens, les autorités, la direction du Mont-sainte-anne et la SÉPAQ s’est tenue pour discuter de la suite des opérations. Des ajustement­s seront notamment apportés au niveau de la rivière dès aujourd’hui.

«Tous les collaborat­eurs tentent de faire le maximum pour la retrouver. La SÉPAQ va maintenant tenter de rendre plus hermétique le barrage en amont des chutes dans le but de faire diminuer encore plus le niveau de l’eau», explique la porte-parole de la Sûreté du Québec, Hélène Nepton.

FAMILLE IMPLIQUÉE À 100 %

Une réévaluati­on de la situation sera faite en matinée par les plongeurs afin de déterminer si les conditions sont suffisamme­nt bonnes pour reprendre les recherches sous l’eau. Il est d’ores et déjà prévu qu’un ratissage des terrains du secteur sera effectué par les autorités à nouveau aujourd’hui.

Quant à la famille, la Sûreté du Québec assure qu’elle demeure impliquée à 100% dans le processus de recherche malgré la douleur de cette épreuve. «La famille est toujours sur place et est collée à tout ce qu’on fait sur le terrain, assure Mme Nepton. Il est important pour nous de les garder au courant de ce qu’on fait et du pourquoi on le fait.»

72 MÈTRES DE HAUT

Maïté Viens est portée disparue depuis dimanche dernier après qu’elle a été emportée dans les chutes Jean-larose, à proximité du mont Sainte-anne.

La jeune femme était accompagné­e d’une amie lorsqu’elle aurait perdu pied avant de tomber dans la rivière. Le fort courant l’aurait tirée jusqu’aux trois chutes en cascade, d’une hauteur totale de 72 mètres. — Avec la collaborat­ion de

Catherine Bouchard

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