Le Journal de Quebec

Une Semaine plus que nécessaire

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Afin de consolider le monde du camping au Québec et aussi pour informer la population et intéresser de nouveaux adeptes, les deux intervenan­ts majeurs québécois ont décidé de s’unir pour présenter la Semaine québécoise du camping, qui se déroule jusqu’à dimanche.

«Auparavant, nous faisions partie de l’organisati­on de la Semaine canadienne du camping, mais après avoir pris connaissan­ce de l’alignement que prenait l’événement par rapport aux besoins des campeurs du Québec, nous avons décidé de lancer notre propre Semaine. De cette façon, nous devenions en plein contrôle du message pour démontrer la force du monde du camping au Québec.»

Voilà comment le président-directeur général de Camping Québec, Simon Tessier, expliquait le pourquoi de l’événement, qui en est à sa deuxième édition. Son organisati­on travaille en collaborat­ion avec la Fédération québécoise de camping et de caravaning (FQCC) pour la tenue de la Semaine.

En contrôlant leur message, les deux organismes pouvaient mieux remplir leur mission.

«L’an dernier et cette année, durant la Semaine, nous avons pu passer nos messages à plusieurs reprises, dans l’ensemble des régions du Québec et dans les grands centres, d’expliquer Tessier. Nous avons pu aller chercher de nouveaux adeptes en leur présentant le vrai visage du camping au Québec.»

UNE ACTIVITÉ EN SANTÉ

Même si le monde du camping est en santé au Québec, les deux organisati­ons ne voulaient pas attendre que les choses tournent plus lentement, lorsque les baby-boomers commencero­nt à délaisser la pratique de l’activité.

«C’est au moment où les choses vont bien qu’il faut investir dans l’informatio­n et dans des promotions, comme nos deux nuitées à 50 $, d’expliquer Tessier.

«Les campeurs sont avides de ce genre de promotion. La réponse est immédiate. Il y a trois millions de Québécois qui ne campent pas. Je ne peux pas croire que nous ne pouvons pas en inté- resser une partie pour assurer la pérennité de l’activité.»

PAS COMME LES AÎNÉS

Les jeunes qui pratiquent le camping ne le font plus de la même façon que leurs aînés. Ce n’est plus pour eux une activité qu’ils pratiquent toutes les fins de semaine.

«Les jeunes sortent moins parce que souvent, pour eux, le camping est perçu comme un outil pour faire autre chose. Il faut donc arriver à diversifie­r notre offre pour les attirer. C’est ainsi que nous avons vu naître les campings thématique­s et les offres d’activités très variées à l’occasion d’un séjour de camping. Les exploitant­s de terrains sont très lucides. Ils ont choisi de travailler à assurer la pérennité en s’ajustant aux demandes des plus jeunes. La réflexion est très large.»

Simon Tessier a tenu à rappeler une chose très importante: «Les gens aiment le camping. C’est encore une façon économique de faire des vacances en famille. C’est à nous de garder cela en tête et de nous ajuster aux nouvelles réalités.»

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Les intervenan­ts du milieu du camping sont bien conscients que leur clientèle évolue et qu’ils doivent la renouveler.

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