Le Journal de Quebec

Crosby LE joueur pour un 7e match

- Jean-françois Chaumont l Jfchaumont­jdm

OTTAWA | Les Penguins se retrouvent en territoire connu. Au deuxième tour des séries, ils ont éliminé les Capitals de Washington lors du septième match. L’an dernier, ils ont triomphé du Lightning de Tampa Bay en finale de l’est, également lors de la rencontre ultime.

Pour une deuxième année d’affilée, les Penguins joueront un match ultime avec comme enjeu une participat­ion à la finale de la Coupe Stanley. La saison dernière, les rivaux se nommaient Nikita Kucherov, Jonathan Drouin, Victor Hedman et Andreï Vasilevski.

Cette fois, les rivaux chez les Sénateurs d’ottawa se nomment Erik Karlsson, Marc Méthot, Kyle Turris, Bobby Ryan, Derick Brassard, Mike Hoffman et Craig Anderson.

«Ce que j’aime de notre équipe, c’est qu’elle a toujours bien réagi face aux défis, a raconté Mike Sullivan dans un chic hôtel d’ottawa avant le départ de l’équipe pour Pittsburgh. Nous avons de l’expérience en la matière. Nous avons eu à jouer plusieurs matchs à grand enjeu au cours des deux dernières années. Les joueurs ont bien réagi. Ça commence avec notre groupe de meneurs: ils possèdent beaucoup d’expérience dans ces types de matchs. Cette expérience va bien les servir, mais nous devrons certaineme­nt mériter de l’emporter.»

Quand Sullivan parle des meneurs, il peut regarder en direction de son capitaine, Sidney Crosby. Le numéro 87 jouera une sixième fois dans une situation d’un septième match en séries. Il en est sorti gagnant à quatre reprises.

Sullivan n’a pas hésité à dire que Crosby est le joueur idéal pour ce type de rencontre.

«Je pense qu’il l’est, a répliqué l’entraîneur en chef. Sid est celui qui a indiscutab­lement été impliqué dans le plus de matchs cruciaux à tous les niveaux, que ce soit dans la LNH, les Jeux olympiques ou la Coupe du monde. Il peut s’inspirer de diverses expérience­s. C’est un féroce compétiteu­r. Il veut tout le temps gagner et il est prêt à tout faire pour arriver à ses fins. Il n’y a aucun doute dans mon esprit qu’il va montrer la voie aux autres.»

L’EXPÉRIENCE DE CULLEN

Âgé de 40 ans, Matt Cullen pourrait vivre son dernier match dans la LNH advenant une éliminatio­n face aux Sens.

«J’en suis conscient, j’y pensais également avant le septième match contre les Capitals, a reconnu Cullen. Mais ce n’est rien de nouveau pour notre équipe, nous savons à quoi nous attendre pour un septième match. Nous aurons un plan et nous chercheron­s à le respecter. Nous avons confiance en nos moyens.»

À l’instar de Sullivan, Cullen se considère comme chanceux de jouer un tel match avec Crosby à ses côtés.

«Sidney est un meneur exceptionn­el, a confié l’américain. Son jeu parle de luimême, il est incroyable. Il a le don d’élever son niveau de jeu dans les grands moments. C’est le signe d’un joueur d’exception. Il est le joueur que je veux au sein de mon équipe pour une septième rencontre.»

Sur une note plus personnell­e, Cullen participer­a pour une sixième fois à une septième rencontre. Dans une statistiqu­e assez remarquabl­e, il n’a jamais connu le sentiment de la défaite en pareille situation, avec six victoires en six occasions.

«C’est le type de rencontres que tu recréais dans ta cour quand tu étais un enfant, a mentionné Cullen. C’est un autre

niveau d’intensité et d’excitation. Je me souviens de chacun de mes septièmes matchs. Tu ne peux pas les oublier, ça reste gravé dans tes souvenirs. Il y a un sentiment différent des autres rencontres. En 2006, j’ai gagné la coupe Stanley lors d’une septième rencontre avec les Hurricanes. C’est ce match dont je me souviens le mieux.»

Le 19 juin 2006, Cullen avait obtenu deux passes dans un gain de 3 à 1 des Hurricanes contre les Oilers d’edmonton au RBC Center de Raleigh. Les septièmes matchs dans l’histoire des deux équipes: Penguins 9-7; Sénateurs 0-5. Mike Sullivan n’a pas écarté la possibilit­é d’un retour au jeu pour le défenseur Justin Schultz et l’ailier Patric Hornqvist.

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