Le Journal de Quebec

Une aînée sauvée grâce au suivi du pharmacien

Sylvain Cormier est d’une aide précieuse au GMF Val-bélair

- JOHANNE ROY

Au bout du rouleau en raison des effets indésirabl­es de ses multiples médicament­s, une aînée de la région de Québec se sent revivre grâce au suivi étroit du pharmacien Sylvain Cormier, à la clinique médicale Val-bélair.

«Il m’a sauvé la vie! J’avais des pertes de mémoire, de la somnolence; je n’arrivais même plus à utiliser ma cuisinière et à faire mes tâches quotidienn­es. Je voulais me suicider. Si M. Cormier n’avait pas été là, je ne serais plus là», confie Diane Hunter Vézina.

La femme de 70 ans, qui souffre de diabète, d’anxiété et de douleurs chroniques, prenait chaque jour plusieurs médicament­s qui affectaien­t son système nerveux central. Sa fonction rénale était de plus diminuée par le diabète et la médication.

UN BEAU SUCCÈS

«Je tombais partout. Je me suis blessée à la tête et j’ai dû aller à l’hôpital», souligne-t-elle. Grâce à la prise en charge du pharmacien Sylvain Cormier, Mme Hunter Vézina a pu réduire progressiv­ement sa médication.

«Mme Hunter est l’exemple vivant que la collaborat­ion médecin-pharmacien en GMF [Groupe de médecine familiale] est tout à fait pertinente. C’est mon plus beau succès! Après sa chute, le Dr Bernard Fallu et moi l’avons prise en charge [Mme Hunter Vézina n’avait pas jusque-là de médecin de famille]. On a fait le tour de ses médicament­s», explique M. Cormier. Certains ont été éliminés, d’autres modifiés.

RÉSULTATS TANGIBLES

Le GMF Val-bélair a été l’un des premiers de la région de Québec, en juin 2016, à s’adjoindre les services de phar- maciens, trois jours par semaine.

Les résultats sont tangibles. «Le fait de transférer une partie du suivi de nos patients au profession­nel habilité nous permet d’améliorer la prise en charge.

Mm Hunter présentait un dossier complexe de polymédica­ments et de multiples pathologie­s.

Pour un docteur seul, cela devient ex- trêmement lourd. Sans le concours de Sylvain Cormier, je n’aurais pas pu faire un suivi aussi serré», signale le Dr Fallu.

Pendant près de cinq mois, le pharmacien a communiqué chaque semaine avec Mme Hunter Vézina, afin de suivre l’évolution de sa condition et ajuster des médicament­s au besoin.

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« J’aimerais qu’il y en ait beaucoup d’autres comme lui », glisse Diane Hunter Vézina, à propos du pharmacien Sylvain Cormier grâce à qui elle se sent revivre.

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