Un Montréalais poursuit une voyante pour 1200 $

Déçu qu’une voyante n’ait pas résolu ses problèmes comme promis, un Montréalais lui réclame 1200 $ aux petites créances. «Elle m’a donné la garantie qu’elle pourrait m’aider», explique Leontes Jean-paul dans une poursuite déposée le mois dernier dans le district de Joliette.

Il y soutient que le 6 août 2016, il a contacté la voyante Marie-anne Cherasard, dont il avait trouvé la carte d’affaires dans un commerce antillais de la rue Jarry, à Montréal.

Il se présente chez elle à Repentigny quelques jours plus tard pour une séance de vaudou dans l’espoir de régler ses problèmes personnels et amoureux, indique la poursuite. «selon elle, dans les 7 jours, tous mes problèmes vont être résolus», y écrit Leontes Jean-paul.

TOUJOURS RIEN

Or, sept jours plus tard, voyant qu’il n’y avait eu aucun changement dans sa vie, il rappelle la voyante qui lui recommande «d’être patient», lit-on dans la poursuite. «Elle m’a donné une poudre qui [devait] accélérer les choses, mais toujours rien», raconte Leontes Jean-Paul dans sa requête.

Après avoir mis en demeure la voyante, il la poursuit dans l’espoir de récupérer les 1000 $ qu’il lui avait avancés, plus les intérêts.

Contactés par Le Journal, ni Leontes Jean-paul ni Marie-anne Cherasard n’ont voulu commenter le dossier.