Marquis a de grandes attentes

Philippe Marquis n’entend pas se contenter de regarder son coéquipier Mikaël Kingsbury au cours des prochains mois qui mèneront jusqu’à la présentation des Jeux olympiques. Le skieur acrobatique de Sainte-foy veut lui aussi briller.

Quatrième au classement général de la Coupe du monde de bosses au cours des deux dernières saisons, l’athlète de 28 ans nous réfère à ses résultats durant cette période quand vient le temps d’aborder la question olympique, dont sa troisième place en février dernier sur le même tracé qui sera utilisé aux Jeux de Pyeongchang.

«Ce sera peut-être mes derniers Jeux, en effet, a lâché celui qui avait fini neuvième à Sotchi. C’est une piste sur laquelle je suis déjà à l’aise et les attentes vont être grandes. J'ai de grandes attentes. Je crois que Mikaël [Kingsbury] aura encore plus de poids sur les épaules que moi, mais je veux aussi m’en mettre moi-même et performer à la hauteur de mon potentiel.»

BEAUCOUP DE VOYAGEMENT

Comme le reste de l’équipe canadienne, Marquis revient d’une session d’entraînement sur neige, à Whistler. Il y retournera pour une bonne partie du mois de juin, avant de s’envoler en France en juillet, en Australie à la fin août et en Suisse en octobre.

«On va courir la neige d’ici l’hiver prochain, a rigolé le sportif à la barbe. Nos années sont pas mal toutes chargées, mais c’est clair qu’on veut être extrêmement productifs et faire de bons camps d’entraînement [en cette année olympique].»

D’ici là, Marquis pourra repartir de sa ville la tête haute. Il a guidé ses jeunes immigrants vers une victoire symbolique, hier, au Défi du Cap-blanc: 141 montées au total pour 56 400 marches. Pas de doute, les mollets en ont souffert un coup!