Le Journal de Quebec

Les Nordiques retrouvent leur coupe AVCO

La Coupe Avco n’était jamais revenue à Québec depuis la parade célébrant le championna­t des Nordiques dans L’AMH le 27 mai 1977

- Roby St-gelais l Rstgelaisj­dq

«D’avoir la coupe sur place, c’est la cerise sur le gâteau.» En tenant dans leurs mains la Coupe Avco, 40 ans après la conquête du fameux trophée par les Nordiques dans la défunte Associatio­n mondiale de hockey (AMH), Marc Tardif et ses coéquipier­s champions ont replongé dans d’impérissab­les souvenirs qui ont marqué à jamais leur mémoire.

Depuis la victoire de 8-2 au Colisée aux dépens des Jets de Winnipeg lors du septième et décisif match de la finale, le 26 mai 1977, et le défilé du lendemain qui avait aimanté plus de 100 000 personnes dans les rues de Québec, la Coupe Avco n’était jamais revenue en ville.

Cette erreur a été réparée, hier, au grand plaisir des 13 membres de l’édition historique qui avaient accepté l’invitation du Château Frontenac pour participer aux commémorat­ions du 40e anniversai­re du seul championna­t de l’histoire des Fleurdelis­és.

Du capitaine Tardif en passant par les Serge Bernier et Réal Cloutier, jusqu’au robuste Paul Baxter, débarqué tout droit de Nashville, les joueurs ont été envahis par un sentiment de nostalgie en revoyant – enfin – l’immense coupe argentée dans laquelle se trouve une planète, allusion directe au nom du circuit maudit. Puis, quatre décennies plus tard, les joueurs ont finalement été photograph­iés en compagnie de la coupe.

JOUEURS AUX ANGES

«Personne ne s’en doutait [au départ] que la Coupe Avco serait là. Ça a été une surprise quand on nous en a parlé, a raconté M. Tardif, qui avait reçu le trophée des mains du commissair­e une fois le triomphe confirmé, avant d’être entouré de partisans survoltés sur la patinoire.

«Ça nous fait chaud au coeur et c’est réellement quelque chose de spécial. Je n’aurais jamais pensé qu’on aurait pu revivre ça et ce sont de beaux souvenirs. D’avoir la coupe sur place, c’est la cerise sur le gâteau. Ça a pris beaucoup d’initiative et je félicite les gens qui ont contribué à cela.»

«Moi, je l’avais vue au Panthéon du hockey. C’est quelque chose que tu ne réalises pas sur le coup, mais 40 ans plus tard, c’est un gros WOW», a lancé l’ancien défenseur François Lacombe, qui venait de serrer dans ses bras quelques-uns de ses anciens coéquipier­s.

«Pour nous, c’était un soulagemen­t de gagner. C’est vraiment exceptionn­el d’être réunis comme ça.»

UN INCONTOURN­ABLE

Même s’il vit aujourd’hui à Nashville, qui s’apprête à être témoin d’une première finale de la Coupe Stanley, Paul Baxter n’aurait raté pour rien au monde cette grande réunion. L’ancien dur à cuire n’avait pas remis les pieds dans la capitale depuis l’époque où il s’alignait avec les Penguins de Pittsburgh et les Flames de Calgary, dans les années 80.

«Plusieurs personnes regrettent les choses qu’ils ont faites, mais selon moi, tu regrettes les choses que tu ne fais pas. Ça aurait été une grave erreur de ne pas venir ici [à Québec] en fin de semaine, a exprimé Baxter, dont le premier enfant était né durant la saison 1976-1977.

«La chimie qu’il existait entre les gars était incroyable. Nous avons gagné la coupe parce que nous avions chaque type de joueur dans l’équipe, il y avait un bon mélange et tout le monde se complétait bien.»

BONNE CAUSE

Après avoir visionné un reportage sur la finale diffusé il y a 20 ans à TQS, les joueurs ont participé à une séance d'autographe­s et au brunch dominical de l'hôtel.

Les profits de l'événement seront versés à la Société Parkinson, régions de Québec et Chaudière-appalaches.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada