Retrouvailles festives au Dag
Le célèbre bar a fêté ses 40 ans hier soir
Le Dabogert s’est offert, hier, une expérience unique pour souffler ses 40 bougies. Des centaines de personnes, jeunes et moins jeunes, ont ainsi pu vivre la frénésie des plus belles années de la célèbre discothèque.
L’institution a ressuscité le concept des soirées «Olé olé» et ses fameuses promotions qui ont fait la pluie et le beau temps sur la Grande Allée pendant une vingtaine d’années.
Quelque 120 anciens employés, barmans et barmaids, éclairagistes ou encore «gérants de plancher» ont accepté de reprendre leur poste pour l’occasion.
L’idée est celle de Yann Latouche, qui a oeuvré comme directeur général pendant 14 ans. Il explique que c’est le tournage du film 1987 au Dagobert, il y a 4 ans, qui a fait germer dans son esprit l’idée d’organiser un «petit buzz nostalgique».
La soirée a débuté sous le signe des années 1980, avant d’évoluer en crescendo vers la musique des années 90 et 2000, puis actuelle, qu’ont fait «spinner» les anciens DJ de la discothèque. De quoi leur remémorer une tonne de souvenirs.
SE RENOUVELER
«Il n’était pas question que je manque ça!» a lancé Gilles L’espérance, qui a fait danser les foules pendant les années 1980, à l’époque des vinyles, et qui reprenait les platines pour la première fois depuis 20 ans.
«On avait peu de chose dans le temps comparativement aux moyens techniques» d’aujourd’hui, a-t-il observé. Il dit être resté marqué par la qualité de l’éclairage et du son au Dagobert à l’époque.
Il estime que c’est justement la capacité du Dagobert à «se renouveler» qui lui a permis de durer dans le temps, là où de nombreux autres établissements ont échoué.
AMBIANCE
À la tête du Dagobert depuis sa fondation, Gilles Laberge savourait avec fierté cet anniversaire particulier. Il entrevoit avec optimisme les prochaines années de son entreprise, qui dispose d’un atout que les nouvelles technologies ne pourront jamais lui enlever.
«À un moment donné, il faut que les gens se réunissent, même s’ils ont des instruments comme les téléphones intelligents. […] On veut créer de l’ambiance. C’est avec l’ambiance qu’on s’est fait un nom», mentionne-t-il.