Le Journal de Quebec

Mort en pratiquant sa passion

Un pilote de stock-car se tue à Drummondvi­lle

- Antoine Lacroix

Un pilote de course sur terre battue qui en était à la dernière saison de sa carrière a perdu la vie «en pratiquant sa passion» dans un violent accident survenu samedi soir à l’autodrome de Drummondvi­lle.

«Mon père est simplement un homme merveilleu­x, un modèle, un gentleman, un père, un grand-père et un époux. Il savait comment parler aux gens, il avait toujours le sourire aux lèvres [...] À chaque course, il tenait à ce que nous soyons présents, nous étions sa fierté», raconte au Journal Amélie, la fille de Guy Ouellette, disant qu’il est mort «en pratiquant sa passion».

DERNIÈRE SAISON

L’homme de 49 ans de Valcourt avait décidé qu’il s’agissait de sa dernière saison derrière le volant, lui qui voulait prendre sa retraite pour son 50e anniversai­re et commencer à encourager son fils qui voulait suivre ses traces.

«Depuis que je suis haut comme trois pommes, la seule chose qui m’habitait c’était d’être dans ses traces. [...] Il n’y a pas de mot pour décrire le rôle qu’il avait auprès de moi», mentionne son fils Guillaume. Ce dernier a l’intention de poursuivre comme pilote, mais il avoue «qu’une remise en question s’impose» après que le deuil sera passé.

La collision fatale s’est produite alors que Guy Ouellette effectuait un virage, lui qui bataillait pour une place sur le podium de la finale de la catégorie Sportsman avec quatre tours à faire.

Son véhicule a alors fait plusieurs tonneaux avant de s’immobilise­r. Un autre véhicule n’a pu l’éviter et a percuté de plein fouet la cage dans laquelle se trouvait le pilote, très connu par les amateurs de stock-car.

L’employé de BRP serait vraisembla­blement décédé sur le coup, sous la force de l’impact. Les pinces de désincarcé­ration ont été nécessaire­s pour le dégager. Le reste de la soirée de courses a été annulé.

ENQUÊTE

Le coroner Yvon Garneau, en collaborat­ion avec deux enquêteurs de la Sûreté du Québec, est chargé d’élucider les circonstan­ces de l’accident.

La dépouille de M. Ouellette sera envoyée en début de semaine au laboratoir­e de sciences judiciaire­s et de médecine légale de Montréal pour une autopsie.

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Guy Ouellette avait décidé qu’il s’agissait de sa dernière saison derrière le volant de la voiture no 32. Il souhaitait encourager son fils.
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Guy Ouellette Victime

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