Le Journal de Quebec

Des arbres coupés par dizaines sur les Plaines

Le parc des Champs-de-bataille transformé

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AGENCE QMI | Des citoyens qui fréquenten­t les plaines d’abraham de Québec s’inquiètent des coupes de dizaines d’arbres et d’arbustes effectuées ces dernières semaines.

Des espaces ont notamment été rasés par les employés du parc dans le seul but d’offrir une meilleure vue du fleuve Saint-laurent.

Véritable poumon naturel créé en 1908, le parc des Champs-de-bataille est le rendez-vous de bon nombre de résidents de la région de Québec, mais aussi prisé par les touristes étrangers.

La zone sinistrée est située juste au pied d’un belvédère près du Musée des Beaux-arts. Des arbustes et des arbres y ont été coupés.

CITOYENS INQUIETS

«C’est désolant, ce n’est pas super beau», a mentionné un habitué de l’endroit.

«Je pense qu’ils ont fait ça pour la vue, pour le tourisme, mais on perd un petit peu de notre poumon», a ajouté un autre homme.

La Commission des champs de bataille nationaux explique que certaines éclaircies sont faites afin de respecter le plan initial de l’architecte Frederick Todd qui a prévu plusieurs percées visuelles sur le fleuve.

RESTAURER LA VUE

«C’est vraiment de l’aménagemen­t qu’on fait pour préserver des percées visuelles sur le fleuve à partir de certains endroits stratégiqu­es sur le Parc, a expliqué Étienne Casgrain de la Commission des champs de bataille nationaux. Il y a des essences qui ont été enlevées pour favoriser une vue d’ensemble. Il y a des essences qu’on garde parce qu’elles ont plus de valeur, comme le pin blanc et les cèdres, et certaines essences, comme le frêne ou l’érable de Norvège, ont moins d’avenir.»

D’autres coupes sélectives ont été effectuées ailleurs dans le parc, entre autres près de la tour Martello. L’architecte avait posé là une importante rangée de bancs faisant face au fleuve. Avec les années, la végétation entravait peu à peu la vue spectacula­ire.

«Il nous reste à enlever les souches et on va venir regarnir avec des végétation­s désirées», a ajouté Étienne Casgrain.

Les 135 hectares de plaine et de vallons fleuris seront préservés tant et aussi longtemps que la Commission des champs de bataille nationaux sera aux commandes.

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