Leur chambre privée à l’hôpital était infestée de fourmis
Par centaines, les insectes se trouvaient sur le lit, sur les murs et même dans les biscuits
TROIS-RIVIÈRES | Un homme de 26 ans ne décolère pas depuis que sa conjointe a été installée dans une chambre individuelle remplie de fourmis à l’hôpital de Trois-rivières.
La conjointe de Sébastien Sirois, qui souhaite conserver l’anonymat, a donné naissance à leur enfant le 21 mai. La petite a eu la jaunisse, si bien que les parents ont dû séjourner plus longtemps au département de néonatalité de l’hôpital Sainte-marie.
Le 23 mai, on leur a assigné une chambre individuelle qui, normalement, coûte 200 $ la nuit. Or, quelques heures à peine après qu’ils y furent entrés, la chambre a été prise d’assaut par des centaines de fourmis.
«Je me suis ramassé avec des fourmis dans une boîte de biscuits qui n’était même pas ouverte. Elles ont percé le sac!» rapporte M. Sirois, qui ne décolère pas.
«À 6 h, quand je suis entré dans la chambre, il y avait une ou deux fourmis. Rendu à 21 h, il y en avait une tonne. Il y en avait dans l’armoire, dans le lit, il y en avait sur les murs et au plafond», raconte Sébastien Sirois, qui a finalement obtenu le soir même une autre chambre pour sa petite famille.
Le couple n’aura pas à payer pour la chambre, parce qu’il s’est retrouvé à cet endroit en raison d’un manque d’espace en population générale, affirme l’hôpital.
« Je me suis ramassé avec des fourmis dans une boîte de biscuits qui n’était même pas ouverte. elles ont percé le sac ! » – Sébastien Sirois
EXTERMINATEUR
La direction de l’hôpital a mandaté la firme antiparasitaire Maheu & Maheu dès le lendemain matin pour mettre des pièges à fourmis et déterminer la cause de cette infestation.
Un portrait plus précis de la situation devrait être fourni d’ici la fin de la semaine.
«La chambre a été barrée le temps de l’investigation. S’il y a un problème, on veut le régler le plus rapidement possible», dit un porte-parole de l’hôpital, Guillaume Cliche.
Le porte-parole confirme que la direction de l’hôpital a vu la vidéo des fourmis enregis- trée par le père de famille et lui en a demandé une copie, dans l’espoir que cela puisse aider à comprendre la situation.
ON SE MOQUE DE LUI
Sirois déplore que le personnel ne l’ait pas pris immédiatement au sérieux quand il s’est plaint de la présence des insectes dans sa chambre individuelle.
Selon sa version des faits, on aurait même ri de lui.
«Ce qui me choque le plus, c’est qu’on est traités comme des animaux. On n’est même pas traités en humains. C’est la dernière fois que je vais à l’hôpital Sainte-marie, c’est clair et précis», dit-il.