Le Journal de Quebec

Une lacune qui s’est corrigée naturellem­ent

- Mario Morissette

SAINT-EUSTACHE | S’il caresse depuis longtemps l’idée de faire carrière au hockey, Alexis Lafrenière n’a pas toujours possédé tous les atouts pour réaliser son rêve.

«Au hockey mineur, il n’était pas le meilleur des patineurs au sein de ses équipes, mais il savait jouer au hockey», affirme son père Hugo Lafrenière.

«Alexis a toujours eu de bonnes mains et une excellente vision du jeu, mais le patin était déficient», enchaîne Nathalie Bertrand.

Le baseball

«Malgré tout, Alexis a toujours refusé de s’inscrire à des cours de power skating. Il était probableme­nt le seul de son âge à ne pas en faire durant l’été. À l’époque, il était aussi bon au baseball qu’au hockey. Le chevauchem­ent des horaires entre les deux sports l’a obligé à abandonner la balle», ajoute le paternel.

Quant à la soeur aînée, Lorie-jeanne, elle excelle au soccer, et les nombreux déplacemen­ts pour les sportifs de la maison expliquent la présence d’une minifourgo­nnette dans le stationnem­ent de la résidence.

«On les suit partout! Pour ce qui est d’alexis, on compte sur les doigts d’une main les matchs ratés durant les dernières saisons.»

Pas De SURCLASSEM­ENT

Contrairem­ent à une poignée de ses pairs nés en 2001 qui ont été promus exceptionn­ellement dans le midget AAA à l’âge de 14 ans, Alexis Lafrenière a refusé de brûler sa deuxième saison dans les rangs bantams.

«J’avais décidé de ne pas brûler d’étapes, car je ne me sentais pas prêt à faire le saut dans le midget AAA (à 14 ans)», explique-til.

En 26 parties de la saison régulière chez les Seigneurs des Milles-iles, Lafrenière avait enfilé 35 buts et amassé 34 aides. Une moyenne de 2,65 points par match! Il avait devancé ses complices habituels Nathan Légaré (59 pts en 33 parties) et Félix Lafrance (54 en 34) au sommet de la colonne des pointeurs de la Ligue d’excellence du Québec.

«Nous avions connu une saison de rêve chez les Seigneurs. Nous avions gagné six tournois en plus des championna­ts régionaux. Cette dernière année, bantam m’a permis de bonifier ma confiance.»

 ??  ?? Flanqué par sa mère Nathalie Bertrand, Alexis Lafrenière semble avoir hérité de la génétique de son père Hugo, du moins en ce qui concerne le gabarit!
Flanqué par sa mère Nathalie Bertrand, Alexis Lafrenière semble avoir hérité de la génétique de son père Hugo, du moins en ce qui concerne le gabarit!

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