London, une usine à choix de première ronde
Les Knights de London se sont forgé, au fil des dix dernières années, une réputation de choix dans la Ligue canadienne de hockey. Non seulement l’équipe a-t-elle remporté le championnat de la Ligue de l’ontario cinq fois au cours des 13 dernières saisons, dont quatre des six derniers, mais elle vient également en tête de liste pour le plus grand nombre de choix de première ronde produits dans la dernière décennie.
Depuis le repêchage de 2007, soit celui lors duquel Patrick Kane et Sam Gagner des Knights avaient été choisis au premier tour, 11 autres porte-couleurs de la formation ontarienne ont entendu leur nom être prononcé lors de la première journée du repêchage de la LNH.
KANE, TAVARES ET MARNER
Ce total de 13 premiers de classe depuis 2007 devance la dizaine de sélections de première ronde qui ont grandi dans l’organisation des Spitfires de Windsor.
Et non seulement les 13 joueurs des Knights sont devenus des espoirs de premier plan, mais plusieurs connaissent ac- tuellement une belle carrière dans le circuit Bettman. Outre Kane et Gagner, John Tavares (même s’il avait passé deux saisons et demi à Oshawa), Nazem Kadri (2009), Olli Määttä (2012), Bo Horvat, Max Domi (2013), Mitch Marner (2015) et Matthew Tkachuk (2016) sont des éléments importants de leurs équipes.
Malgré les règlements plus stricts visant à protéger les petits marchés, certains détracteurs continuent de clamer que les Knights utilisent encore à bon escient un compte en banque bien rempli pour attirer les meilleurs joueurs, autant européens qu’américains, à London.
RECRUTEMENT ET RÉPUTATION
Cela étant dit, peu importe les moyens utilisés par les Knights depuis des années pour attirer les meilleurs joueurs dans leur organisation, force est d’admettre qu’elle a au moins réussi à les développer.
«Je donne crédit à notre équipe de recruteurs, qui sont sur la route à tous les jours de l’année et qui sillonnent les patinoires de l’ontario et des États-unis pour trouver les meilleurs talents. Notre équipe de recruteurs fait tout un travail et comprend ce que l’organisation veut. On est chanceux d’avoir pu compter sur des joueurs de caractère qui veulent deve- nir des joueurs de la LNH. Ils sont prêts à travailler pour le faire. Notre équipe d’entraîneurs fait aussi un bon travail pour développer ces jeunes hockeyeurs», a mentionné le directeur général de l’équipe, Rob Simpson.
«Quand tu as du succès avec des joueurs et qu’ils en connaissent par la suite dans la LNH, ça attire les autres joueurs. De notre côté, on veut que l’expérience globale à London, que ce soit l’école ou avec les familles de pension, soit la meilleure possible. On veut que les joueurs aient de bons mots pour notre programme.»