Un « paradis sur terre » légué par les religieux sur la Rive-sud
La Ville fera l’acquisition pour 1,5 M$ des propriétés qui deviendront publiques
Les Lévisiens auront accès à de nouveaux espaces verts de près de 30 000 mètres carrés au bord du fleuve dans l’ouest de la ville. La Ville y installera ses camps de jour et y aménagera des sentiers pédestres et cyclables.
La Ville de Lévis a signé une option d’achat sur deux propriétés religieuses en bordure du Saint-laurent, à Saint-nicolas. Les communautés des Frères des écoles chrétiennes du Canada et des Religieuses de Jésus-marie ont accepté de céder leurs vastes terrains et les bâtiments qui s’y trouvent pour la somme totale de 1,5 million $.
La Ville a voulu respecter les congré- gations et attendre qu’elles soient prêtes à quitter les lieux. Pour les Frères, l’acquisition se concrétisera donc en 2018 et pour les Soeurs, en 2020.
Les terrains étaient très convoités: les religieux ont reçu une quinzaine d’offres «de beaucoup supérieures à celles qu’on a faites», a indiqué le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, qui a qualifié les propriétés de «paradis sur terre».
REDONNER À LA POPULATION
La représentante des Soeurs, Odile Fortin, a soutenu que sa communauté voulait redonner à la population. «Il y aura un deuil, mais nous sommes quand même contentes que l’avenir soit avec les familles, les jeunes, qui, comme nous, pourront profiter de ce bonheur.»
«Nous croyons qu’il est important que cette propriété soit utilisée à des fins publiques pour que la population puisse jouir du paysage», a pour sa part ex- primé Gérard Allard des Frères des écoles chrétiennes.
La Ville conservera tous les bâtiments, a confirmé M. Lehouillier. Sur le terrain des Frères, deux chalets et des remises resteront en place. Chez les religieuses, la grande maison demeurera également. C’est cette même maison qui est en vedette dans le film Paul à Québec.
PISTES CYCLABLES
Des sentiers pédestres et des pistes cyclables seront aménagés. Les camps de jour de la Ville pourraient aussi les utiliser.
Pour ce qui est de l’accès, qui se fait actuellement par une route privée, le maire a assuré qu’il veut conserver le caractère bucolique des lieux. Il n’est donc pas question d’y permettre une circulation intensive.