10,2 milliards $ de profits pour les banques en trois mois
La Banque Royale reste la plus rentable avec des profits de 2,8 G$
La rentabilité des grandes banques canadiennes continue de surprendre. Au cours du deuxième trimestre de 2017, elles ont engrangé des profits nets combinés de 10,2 milliards $, a constaté Le Journal.
Par rapport à la même période l’an dernier, les bénéfices des grandes banques canadiennes ont explosé de 38 %.
Au premier trimestre de 2017, les six grandes banques canadiennes avaient déclaré des profits totalisant 10,5 milliards $.
Selon l’analyste Jim Shanahan de la firme Edward Jones, les banques canadiennes continuent de tirer profit de leurs divisions de gestion de patrimoine et des marchés de capitaux.
De toutes les grandes banques cana- diennes, la Banque Royale reste de loin la plus rentable. Au trimestre terminé le 30 avril, la Royale a vu ses profits atteindre 2,8 milliards $, en hausse de 9 %.
BÉNÉFICE NET DE 484 M$ POUR LA BN
Hier, la Banque Nationale a aussi surpris en déclarant un bénéfice net de 484 millions $ au deuxième trimestre, en hausse de 131 % sur le trimestre correspondant de 2016.
Cette spectaculaire hausse de 274 millions $ s’explique par une provision sectorielle moins importante quant aux pertes sur créances liées aux entreprises de production et de service du secteur pétrole et gaz.
«Chaque secteur d’affaires a généré une croissance du résultat net de plus de 10 % et contribué à l’excellente performance de la Banque pour le deuxième trimestre de 2017», a souligné le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Louis Vachon.
À la Banque de Montréal et à la Banque TD, les profits générés ont respectivement avancé de 28 % et de 23 % au dernier trimestre.
L’IMMOBILIER À SURVEILLER
La performance du secteur bancaire canadien continue de surprendre les analystes malgré des vents contraires observés dans le secteur immobilier.
Les problèmes de liquidité du prêteur hypothécaire torontois Home Capital, dont la valeur de l’action a fondu de plus de 60 % depuis le début de l’année, ne semblent pas vouloir s’étendre aux grandes banques.
Jusqu’à présent, les signes de détérioration dans les portefeuilles canadiens de prêts hypothécaires résidentiels des banques demeurent très limités.