Succès pour la Manif d’art 8
41 000 visiteurs pour les activités de la Biennale
L’association avec le Musée national des beaux-arts du Québec s’est avérée bénéfique pour la Manif d’art 8. La biennale a connu un succès sans précédent avec 41 000 amateurs d’art public qui ont visité les sites d’exposition intérieurs.
Sur ce nombre, 28 000 ont assisté à l’exposition centrale de cet événement présentée, pour la première fois, au MNBAQ.
Ces chiffres, précise Claude Bélanger, directeur et fondateur de la Manif d’art, n’incluent pas tous les gens qui ont vu les oeuvres exposées dans les vitrines des magasins Simons, dans les autobus du RTC, en Basse-ville et en Haute-Ville, comme cette mystérieuse Licorne prisonnière d’un cube opaque, à l’intersection de Cartier et de la Grande Allée.
«Ce sont des données difficiles à calculer et nous allons obtenir l’ensemble des chiffres un peu plus tard. Il y a beaucoup de monde qui a circulé dans ces secteurs», a-t-il indiqué, lors d’un entretien.
Claude Bélanger est convaincu que les chiffres de fréquentation de la Manif d’art 8, présentée entre le 17 février et le 14 mai dernier, seront supérieurs à ceux de 2014, avec une évaluation totalisant 157 000 visiteurs.
«On a accueilli 41 000 visiteurs sur les sites intérieurs comparativement à 27 000 lors de la Manif d’art 7. Il s’agit d’une augmentation qui est impor- tante», a-t-il fait remarquer, précisant que le partenariat signé avec le MNBAQ n’était pas étranger à ces résultats.
M. Bélanger souhaite que ce partenariat, signé pour deux éditions, se poursuive au-delà de la Manif d’art 9, qui se déroulera en 2019.
«Le Musée a une capacité d’attraction indéniable qui nous a été très bénéfique et que l’on espère poursuivre dans le futur», a-t-il dit.
HIVER FAVORABLE
Claude Bélanger est fier de cette 8e édition qui avait pour thématique l’art de la joie, chapeautée par la commissaire Alexia Fabre, conservatrice en chef du musée d’art contemporain du Val-de-marne en France.
«C’est une réussite sur toute la ligne, tant par l’accueil du public que par celui du milieu. La réussite d’une biennale repose sur l’implication de la communauté et la capacité de tous de s’unir autour d’un événement rassembleur. Je suis heureux de constater que cela a été encore le cas pour cette édition», a-t-il mentionné.
Il souhaite aussi que les prochaines éditions, après celle de 2019, soient présentées durant l’hiver. Ce déplacement du printemps à l’hiver avait été favorisé afin de pouvoir accéder au Pavillon Pierre-lassonde du MNBAQ.
«On a pu, de cette façon, accueillir beaucoup plus de groupes scolaires. Ce qui était difficile avec un événement présenté à partir du mois de mai», a-t-il précisé.