Rendez-vous au Stade Canac ce soir
En attendant leur ouverture locale à Québec, les Capitales ont remporté leur programme double hier
Les Capitales de Québec et les Aigles de Trois-rivières croiseront à nouveau le fer ce soir, dès 19 h 05, pour inaugurer le Stade Canac et sa nouvelle surface synthétique.
Malgré la grève de la construction, les travailleurs ont réussi à rattraper le temps perdu et l’ensemble de l’oeuvre sera complété dans la journée de jeudi.
«La condition du terrain sera presque optimale. Les joueurs auront même l’occasion de prendre l’entraînement au bâton en après-midi. Ce sera très important afin qu’ils puissent tester leurs souliers à crampons, leurs courses sur les buts et la réaction du terrain», a réagi par communiqué le président des Capitales, Michel Laplante.
Les amateurs de balle sont conviés à arriver un peu plus tôt qu’à l’habitude, puisqu’à 18 h 45, les cérémonies d’avantmatch s’amorceront. La Ville de Québec, le complexe Baseball Victoria et la quincaillerie Canac seront tous représentés pour la coupe officielle du ruban.
Le gérant Patrick Scalabrini a lui aussi très hâte de voir la structure finale du stade Canac. «L’ambiance va être incroyable. Ça fait deux semaines qu’on est parti, sans compter le camp d’entraînement. On a hâte d’être dans nos affaires. Les gars sont très excités à l’idée de voir la nouvelle surface, mais ils ont surtout hâte d’y jouer!»
LES CAPITALES INTRAITABLES
Interrompu à nouveau en raison de la pluie, le deuxième match de la série entre les Capitales et les Aigles s’est conclu en début de soirée hier, avec un gain de 5-3 en faveur des représentants de la capitale nationale, à Trois-rivières.
Quelques minutes plus tard, le troisième duel de la série s’est amorcé de façon spectaculaire pour les Caps, grâce à un circuit de deux points de Jordan Lennerton, son premier de la saison.
En quatrième manche, Québec a augmenté son avance à la suite d’un ballon-sacrifice d’adam Ehrlich. Les Aigles ont tenté une remontée en fin de quatrième, mais en vain, ils se sont inclinés au compte de 4-2.
«C’est un gros balayage sur la route, on ne pouvait pas demander mieux que ça honnêtement», s’est exclamé Scalabrini en fin de partie.