Le Journal de Quebec

La CS de la Capitale ne s’inquiète pas

- ELISA CLOUTIER

Malgré l’avertissem­ent envoyé aux parents et les signalemen­ts faits au Service de police de la ville de Québec au cours des derniers jours, la Commission scolaire de la Capitale croit qu’il ne s’agit pas de «situations réellement dangereuse­s».

La porte-parole de la Commission scolaire veut plutôt mettre les parents en garde par rapport à de tels événements, qui peuvent rapidement avoir «un effet boule de neige inutile», selon elle.

«Il n’y a rien qui laisse croire que la situation était réellement dangereuse, ce sont des propos d’enfants qui sont rapportés», mentionne Marie-hélène Dion, déplorant par le fait même que la lettre envoyée aux parents, hier, n’a pas été préalablem­ent approuvée par le secrétaria­t général. Un processus qui aurait pu la rendre plus «adéquate».

«Les enfants peuvent parfois avoir des perception­s différente­s, ils rapportent ensuite le tout à leurs parents, qui peuvent parfois amplifier la situation et faire une dénonciati­on au Service de police», a-t-elle indiqué.

PAS DE BRIGADIERS

Une affirmatio­n qui trouve bien peu d’échos chez les parents interrogés par Le Journal qui, très inquiets, réclament plus de surveillan­ce aux abords de l’école.

Plusieurs d’entre eux ont par ailleurs déploré le manque de sécurité autour de l’école, notamment en raison de l’absence de brigadiers.

«Je trouve ça aberrant, c’est une école de quartier et tous les enfants s’y rendent à pied. On ne laisse pas encore notre fille aller à l’école toute seule, mais ce ne sont pas des choses comme ça qui aident à faire un détachemen­t. C’est très inquiétant» estime Caroline Champagne, dont la fillette de cinq ans fréquente l’école.

« PAS EN SÉCURITÉ »

Une autre mère affirmait pour sa part ne pas comprendre l’absence de brigadiers pour les enfants de l’école que fréquente sa fille de huit ans.

«On est en train d’essayer de se mobiliser, ça fait plusieurs fois qu’on demande à ce qu’il y ait des brigadiers, les enfants ne sont pas en sécurité», a indiqué Séléna Fréchette.

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