Éducation, pas assimilation
Le projet de loi de la CAQ pour permettre à la DPJ de retirer à la famille des enfants qui fréquentent une école religieuse clandestine pue.
Comme la descente de la DPJ et du SPVM l’an dernier dans une école primaire juive illégale.
C’est quoi, la prochaine étape? Placer en foyer d’accueil les enfants qui naissent dans des familles religieuses? On peut détester la religion, mais croire et pratiquer, même avec ferveur, n’est pas encore illégal. Ni transmettre ses croyances à ses enfants.
Je n’inclus pas les pratiques illégales, bien entendu.
Voici ce que je crois: un, les parents sont responsables de leurs enfants, pas l’état; deux, la loi s’applique à tout le monde; trois, il n’y a pas de solutions simples à des problèmes complexes; quatre, on ne peut passer la réalité au Photoshop pour la rendre conforme aux standards du jour; cinq, on ne tire pas sur les fleurs pour qu’elles poussent plus vite.
MISSION HASSIDIM
Ce projet toucherait surtout les hassidim dont l’univers fermé est néanmoins en pleine transformation. Une école hassidique qui était quasi illégale autrefois, arrive 4e aujourd’hui au palmarès des cinq meilleures écoles secondaires privées de Montréal.
Le groupe hassidique Satmar, le plus fermé, dont les écoles fonctionnaient dans l’illégalité depuis 60 ans, s’est joint au programme de l’école à la maison sous la supervision d’une commission scolaire mise sur pied l’an dernier. Laissons le temps faire son oeuvre.
Toutes les sociétés ont en leur sein des groupuscules, souvent mystiques, qui vivent dans la marge. L’état doit exiger d’eux qu’ils préparent leurs enfants à vivre dans le monde, mais pas menacer de les retirer de leurs familles pour leur enfoncer nos valeurs séculières dans la gorge.
Par contre, de belles grosses amendes salées pour les parents, proportionnelles à leurs familles nombreuses, pourraient convaincre les récalcitrants de Boisbriand. Money talks…