La misère des riches
SAINT-JEAN | Qu’ont en commun l’océanic de Rimouski, les Wildcats de Moncton et les Voltigeurs de Drummondville?
Aujourd’hui, les Wildcats et les Voltigeurs rejoindront l’océanic avec trois choix de première ronde pour la séance de demain.
Ajoutez les deux choix détenus par le Drakkar de Baie-comeau, le Phoenix de Sherbrooke, les Screaming Eagles du Cap-breton et les Foreurs de Val-d’or et vous comprendrez pourquoi ces directeurs généraux les plus fortunés, qui possèdent 17 des 19 sélections de première ronde, sont courtisés de toutes parts par les homologues démunis. Un groupe comptait neuf membres à quelque 36 heures du repêchage 2017!
«Plus tu t’approches de la séance de repêchage, plus les choix ont une valeur inestimable. Alors qu’aux Fêtes, ça revole d’un bord et de l’autre», a imagé le directeur général de l’océanic, Serge Beausoleil.
MANQUE D’ACTION
Hier matin, entre deux réunions ou durant les longueurs de celles-ci, quelques directeurs généraux ont tenté de se retirer à l’écart pour jaser. Pour ce faire, ils devaient parader devant trois journalistes de Québec!
Beausoleil a maintes fois été aperçu en compagnie de Yanick Jean, son homologue des Saguenéens de Chicoutimi, privés de choix durant les trois premières rondes. «J’ai discuté avec Yanick comme j’ai jasé avec Trevor [Georgie, le directeur général des Sea Dogs]», a tempéré Beausoleil, qui ne craint pas de transiger à l’intérieur de sa division s’il peut trouver chaussure à son pied.
«Les rivalités ne sont plus comme avant, car on n’affronte pas nécessairement un club de notre division durant la première ronde éliminatoire. L’an dernier, on n’a pas hésité à échanger Andrew Picco à Québec et Antoine Dufort-plante à Baie-comeau», rappelle Beausoleil.
EN DEUX LIGNES
Du côté des Remparts, Philippe Boucher n’a pas connu une journée bien mouvementée. «Je ne suis pas convaincu que tu vas trouver ça bien excitant si je te dis que j’ai reçu une offre pour échanger un troisième ou un quatrième choix!»