Le Journal de Quebec

Nashville est hockey

Comme la musique country, les Predators font accourir les foules

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m

En retard 0-2 dans la finale qui les oppose aux Penguins de Pittsburgh, les Predators de Nashville sont rentrés à la maison avec l’espoir que l’énergie de leurs bruyants partisans leur permettra de faire tourner la série en leur faveur.

Depuis le début du tournoi, la troupe de Peter Laviolette n’a subi qu’un seul échec en huit rencontres au Bridgeston­e Arena. Un revers encaissé en prolongati­on face aux Ducks d’anaheim.

«On peut certaineme­nt s’encourager avec ça, a indiqué Ryan Ellis dans les instants suivant la défaite de mercredi soir. On s’est placé dans une situation difficile, mais on aime jouer devant nos partisans. Ils sont en or. Leur soutien est indéniable.»

«On retourne à la maison avec beaucoup de confiance», a ajouté James Neal sur le même sujet.

PARENTEAU N’EN REVIENT PAS

Des amateurs qui détruisent une automobile aux couleurs de l’équipe ennemie à coup de masse; une foule qui montre du doigt le gardien adverse en lui criant «Tout est de ta faute» chaque fois qu’il accorde un but; des citoyens qui envahissen­t les rues après chaque victoire de leurs favoris. Non, les habitants de Smashville ne font pas les choses à moitié.

«Je savais que c’était une ville qui soutenait énormément son équipe, mais à ce point-là, non.»

Échangé des Devils du New Jersey aux Predators à la date limite des transactio­ns, Pierre-alexandre Parenteau n’a disputé que huit matchs de saison régulière avec sa nouvelle formation.

Relégué la plupart du temps au rôle de spectateur depuis le début des séries éliminatoi­res, il est à même de constater pleinement l’enthousias­me des spectateur­s.

«C’est l’édifice le plus bruyant que j’ai vu. C’est écoeurant!» a-t-il assuré lorsque rencontré avant le début de cette grande finale.

POILE, AGENT DE VOYAGE

Vous en doutez? David Poile vous invite à aller voir par vous-même.

«Venez à Nashville et vous verrez. Nashville est la ville américaine par excellence pour le divertisse­ment musical, et maintenant pour le hockey. Notre édifice est le plus bruyant», a lancé l’homme de hockey, seul directeur général de l’histoire de la concession.

«Je ne travaille pas pour la chambre de commerce, mais je vous le dis. Vous ne regrettere­z jamais de venir assister à un match de hockey à Nashville», a-t-il ajouté.

Il faut dire que l’emplacemen­t du Bridgeston­e Arena, situé au coeur du centrevill­e, a de quoi rehausser l’expérience.

«J’ai toujours aimé la musique country, alors je comprends pourquoi l’emplacemen­t de l’amphithéât­re y est pour quelque chose, a expliqué Neal, lors de la journée dédiée aux médias. Les amateurs peuvent passer l’après-midi sur Broadway, où il y a tous les bars et les orchestres, et se pointer à l’aréna, tout juste au bout de la rue, pour le match. C’est incroyable.»

HORNQVIST SE SOUVIENT

Acquis dans la transactio­n qui a fait passer Neal de Pittsburgh à Nashville, Patric Hornqvist soutient que la capitale du country mérite de voir son équipe de hockey se rendre aussi loin.

«Je suis heureux pour la ville de Nashville. C’est une ville grandiose. J’ai adoré y jouer. L’ambiance ne me surprend pas. Il y a toujours eu de bons partisans», a-t-il souligné.

«J’ai beaucoup de bons souvenirs de Nashville. Ma fille est née là-bas. C’est l’organisati­on qui m’a donné ma première chance de jouer dans la LNH», a-t-il poursuivi.

Hornqvist, tout dernier choix (230e) du repêchage de 2005, a disputé cinq saisons et demie sous les ordres de Barry Trotz avant de devoir plier bagage au cours de l’été 2014.

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