Le Journal de Quebec

Survivre ou mourir avec Pekka Rinne

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NASHVILLE | Fidèle à sa politique de ne pas dévoiler sa formation avant un match, l’entraîneur des Predators Peter Laviolette s’est abstenu de dire au cours des deux derniers jours s’il entendait retourner Pekka Rinne devant le filet ce soir.

La question se pose-t-elle vraiment?

Pourquoi Laviolette laisserait-il de côté le gardien qui a mené son équipe en finale de la coupe Stanley?

Le vétéran finlandais a été solide au cours des trois premières rondes des séries face aux Blackhawks, aux Blues et aux Ducks.

C’est vrai aussi qu’il n’a pas été à la hauteur lors des deux premiers matchs de la finale à Pittsburgh et qu’il présente une fiche en carrière médiocre contre les Penguins.

En ce sens, l’idée de faire appel à son auxiliaire Juuse Saros peut paraître invitante, mais le risque est grand.

PAS LA RÉPUTATION DE MURRAY

Les gardiens des Predators ne se comparent pas à ceux des Penguins.

Plusieurs ont été déçus pour Marc-andré Fleury quand Mike Sullivan l’a remplacé par Matt Murray à partir du cinquième match de la finale de l’est contre les Sénateurs.

Fleury avait contribué aux neuf victoires des siens jusque-là dans les séries. Mais il laissait le flambeau à un gardien qui s’était fait un nom en aidant les Penguins à remporter la coupe Stanley, l’an dernier.

Saros ne possède pas ce statut pour le moment, même si on le dit très bon.

En fait, il a conservé un pourcentag­e d’arrêts (,923) et une moyenne de buts accordés (2,35) légèrement supérieurs à Rinne pendant la saison régulière. Il est le gardien d’avenir de l’organisati­on.

Mais il serait très étonnant de le voir commencer la rencontre de ce soir.

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