Protéger nos enfants

Les 21 cas d’abus ou de négligence par jour au Québec montrent une augmentation des cas de maltraitance chez nos tout-petits au cours des dernières années selon l’observatoire des tout-petits.

Nous avons beau être un peuple heureux, tel qu’expliqué dans le Code Québec, nos enfants font l’objet de plus en plus de violence, ce n’est pas rassurant. Nous devrions en perdre le sourire et nous attaquer plus spécifiquement à cette population sans défense et lui fournir des services adéquats pour son développement.

CONSTITUTION

Cependant, cette semaine fut principalement absorbée par des débats constitutionnels ou des débats politiques entre indépendantistes pour savoir, encore une fois, lesquels étaient les traîtres à la nation ou les sauveurs. Bref, un débat loin de cette troublante réalité.

De plus, pour ajouter à mon indignation, le fédéral a révélé cette semaine qu’il a dépensé 707 000 $ pour se défendre contre un ordre du tribunal canadien des droits de la personne qui l’obligeait à investir des sommes pour protéger la santé mentale des enfants de la communauté autochtone de Wapekeka suite aux pactes de suicides qui ont eu lieu il y a un an.

À l’origine, la moitié de cette somme consentie pour la défense du fédéral aurait permis de protéger les enfants visés par l’ordre de la cour. Un vrai gâchis.

LE NERF DE LA GUERRE

Nos gouvernements semblent plus enclins à investir dans la défense de leur image ou encore dans des stratégies politiques et des textes de 200 pages sortis en catastrophe pour camoufler un scandale, au lieu de protéger nos plus jeunes citoyens. C’est troublant.

Je me demande pourquoi nous continuons de renflouer les coffres du Fonds des générations. Cet argent servira à quelle génération si nous n’arrivons pas à protéger adéquatement celle qui grandit sous nos yeux?

Nos enfants ne sont-ils pas les vraies affaires?