Le Journal de Quebec

Un passionné auxcommand­es du Café du Monde

PAGES 56 ET 57

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Épris de son métier depuis une trentaine d’années, François Drouin, chef du Café du Monde, semble avoir découvert les secrets d’une inépuisabl­e passion... Faire partie d’une entreprise qui lui permet de s’épanouir et s’entourer d’une équipe dont la jeunesse, la créativité et le dynamisme sont contagieux!

La chance de voyager, la quête constante de nouveautés, la curiosité jamais rassasiée, les recettes partagées, la grande liberté accordée, l’appui d’une entreprise renommée... voilà qui a donné un second souffle à la carrière du chef François Drouin, dès qu’il a été adopté par la famille des Restos Plaisirs, d’abord au Cochon Dingue du boulevard Champlain, en 2004.

«Dans ces années, il était encore possible d’être avant-gardiste», relate le chef, se remémorant notamment l’arrivée des paninis au Cochon Dingue, qui avait nécessité l’achat d’un four importé d’italie, dont le système électrique avait dû être modifié pour fonctionne­r ici. Même si les idées voyagent rapidement à travers le monde aujourd’hui et que les clients sont davantage connaisseu­rs, «il est encore possible de se démarquer», dit-il.

Par exemple, le Café du Monde (84, rue Dalhousie) a récemment mis sur pied un bar à «Bloody». Citron, épices à enrober, jus de tomate, jus de légumes, brochette de bocconcini, bacon séché, piments, cornichons, olives, sauces Firebarns, alcool au choix... le client concocte son cocktail personnali­sé.

PLACE AUX JEUNES

De la créativité et du dynamisme il y en a dans la cuisine du Café du Monde, qui célèbre cette année son 30e anniversai­re. Cette énergie provient notamment des jeunes, qui inspirent grandement leur chef. «À 52 ans, ce sont eux qui m’en apprennent. Ils sortent de l’école, me tiennent à jour sur la cuisine moléculair­e et la cuisine sous vide par exemple», indique M. Drouin, qui ne tarit pas d’éloges envers les membres de son équipe.

Se comparant à «un coach de hockey», il les encourage et leur transmet les valeurs nécessaire­s à la réussite dans le domaine, dont la rigueur, la ponctualit­é, le respect, l’écoute, et il les invite à partager leurs idées au moment de réécrire l’ardoise quotidienn­e ou apporter des changement­s à la carte.

Ensemble, ils concoctent des classiques de la cuisine française, en mettant toujours le produit principal en valeur et en limitant le nombre d’ingrédient­s pour que le résultat demeure simple et savoureux, explique le chef.

BOUDIN NOIR ET FOIE DE VEAU

Dans ce bistro niché au Terminal de croisière et bercé par le fleuve, redécouvre­z entre autres le boudin noir artisanal aux pommes caramélisé­es, le foie de veau à l’anglaise, les ris de veau poêlés aux shiitakes, la cuisse de canard confite, le tartare aux deux saumons, la bavette de boeuf grillée à l’échalote et la crème brûlée. Osez aussi les plats d’arrivages, dont les moules frites à volonté, les linguines aux fruits de mer, la salade de crevettes de Matane et le flétan à la gaspésienn­e.

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