Le Journal de Quebec

Et de 6 pour les Capitales

En l’emportant 6-4 sur les Boulders, Québec s’approche de la tête de la Can-am

- Alexandre desrosiers

Les Capitales et les Boulders de Rockland s’affrontaie­nt pour une deuxième soirée consécutiv­e hier au stade Canac et la troupe de Patrick Scalabrini a remporté son sixième match de suite, cette fois par la marque de 6-4, contre la meilleure équipe de la Can-am.

Ayant un début de saison plutôt difficile, le partant des Capitales et entraîneur des lanceurs Karl Gélinas a connu un très bon match dans l’ensemble, avant de gâcher sa belle séquence en accordant un circuit de deux points à Jon Smith, au début de la septième manche.

Après six manches et un tiers sur la butte, le Québécois a donné cinq coups sûrs, quatre points, tous mérités, trois buts sur balles, mais a toutefois réussi à retirer six frappeurs sur des prises. Gélinas obtient d’ailleurs sa 67e victoire en carrière.

«J’avais hâte de lancer à Québec, s’est exclamé Gélinas. On dirait que l’adrénaline était un peu plus au rendez-vous que sur la route. C’est pourquoi j’ai été un peu plus erratique en première manche. Malgré l’adrénaline, j’ai pu rester moimême et j’ai bien fait pour le reste du match, malgré l’erreur que j’ai donnée à Smith.»

UNE PETITE FROUSSE

Lorsque Jon Smith a claqué un long circuit au champ droit, au septième engagement, on pouvait entendre une mouche voler dans le stade, puisque le pointage passait de 6-2 à 6-4.

Appelé en relève, Miles Moeller a été excellent, n’accordant qu’un coup sûr et un but sur balles, tout en retirant cinq frappeurs. Nolan Becker est venu fermer les livres en neuvième manche avec son troisième sauvetage de la saison.

«Nos lanceurs partants donnent le ton, et nous sommes capables d’aller cher- cher des points tôt dans les matchs. On sait très bien que l’inverse est très difficile.»

«Historique­ment, nous sommes très difficiles à battre à Québec et on joue du très bon baseball ici encore cette année!» a déclaré le gérant Scalabrini après la rencontre.

SORTIE DIFFICILE

Dans le camp adverse, le partant Richard Salazar, qui trônait au sommet de la ligue pour le nombre de victoires avant le match, a très mal paru au monticule, donnant à l’adversaire six points, tous mérités, et huit coups sûrs en seulement trois manches de travail. D’ailleurs, il encaisse sa première défaite de la campagne.

Les deux formations croiseront le fer pour une dernière fois cet après-midi, à compter de 13 h 05, au stade Canac. C’est le Cubain au style peu orthodoxe Lazaro Blanco qui sera d’office au monticule pour Québec.

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Karl Gélinas était en contrôle du match pour les Capitales jusqu’au circuit de deux points en septième manche.
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