Le Journal de Quebec

Le conte de fées de de Gaudreau se poursuit

Les Predators créent l’égalité 2-2 en finale face aux Penguins

- Jean-françois Chaumont l Jfchaumont­jdm

NASHVILLE | Il y a eu la magie de Pekka Rinne, mais aussi un autre chapitre de la formidable épopée de Frédérick Gaudreau dans le quatrième match de la Coupe Stanley. Menés par leur gardien et celui qu’on surnomme maintenant «Freddy Hockey», les Predators ont triomphé des Penguins 4 à 1, hier au Bridgeston­e Arena.

«Il faut continuer d’y croire». Mike Fisher a prononcé cette phrase remplie d’espoir en entrant dans le vestiaire des Predators après la deuxième défaite contre les Penguins à Pittsburgh. Le capitaine avait raison. Quelques jours plus tard, les Predators sont plus en vie que jamais dans cette finale de la Coupe Stanley avec une égalité de 2-2.

De retour dans la capitale du country, les Predators auront réussi leur mission en remportant leurs deux matchs à la maison.

Pour rebondir dans cette série, l’équipe de Peter Laviolette avait besoin du réveil de Rinne. Depuis son départ de Pittsburgh, le Finlandais de 34 ans a été tout simplement sensationn­el. Il a réalisé deux miracles dans des situations clés.

En deuxième période, Rinne a frustré Chris Kunitz lors d’une échappée alors que le pointage était de 1 à 1. À peine 10 secondes après cet arrêt, Gaudreau a contourné le filet de Matthew Murray pour tout juste glisser la rondelle dans le but.

RINNE SE DRESSE

Quelques minutes plus tard, l’homme masqué des Predators a pris sa revanche contre Sidney Crosby en l’empêchant de marquer sur une échappée. Après son arrêt contre le capitaine des Penguins, il a plongé à sa droite pour stopper un tir faible de Jake Guentzel.

Bref, Rinne a joué comme le gardien dominant qui a mené cette équipe jusqu’à la grande danse. Avant les deux matchs au Tennessee, il présentait des statistiqu­es désastreus­es dans cette finale avec une moyenne de 4,69 et un taux d’efficacité de ,778. Le Finlandais avait dit qu’il utiliserai­t l’énergie de la foule de Nashville pour regagner ses repères. Il n’a pas menti.

GAUDREAU : ET DE TROIS

Gaudreau a poursuivi son conte de fées en réalisant un exploit vieux de 73 ans. Il a marqué un troisième but en quatre matchs depuis le début de cette finale. L’attaquant orginaire de Bromont est ainsi devenu le deuxième joueur seulement de l’histoire de la LNH à obtenir ses trois premiers buts en finale de la Coupe Stanley. Un dénommé John Harms avait été le premier à le faire avec les Blackhawks de Chicago en 1944.

Les partisans de Nashville ont adopté le jeune attaquant qui jouait avec les Admirals de Milwaukee il y a quelques mois seulement. Après son but contre Murray, ils ont crié «Freddy, Freddy, Freddy».

Viktor Arvidsson a obtenu le troisième filet des vainqueurs. Le Suédois a déjoué Murray sur une échappée. Sur ce jeu, Fisher a réalisé un petit bijou en servant une passe parfaite à son coéquipier au moment où il chutait sur la glace.

Filip Forsberg a inscrit le quatrième but des gagnants dans un filet désert.

Si Rinne a été étincelant, on ne peut dire la même chose de Murray. Mike Sullivan aura des questions à se poser pour la cinquième rencontre. Murray ou Marc-andré Fleury? Il choisira probableme­nt le plus jeune des deux, mais l’ontarien aura intérêt à mieux jouer.

Sidney Crosby a été le seul joueur des Penguins à marquer. Il a battu Rinne d’une feinte parfaite lors d’une échappée en fin de première période. Le numéro 87 a été de loin l’attaquant le plus dangereux de son camp.

Pour un deuxième match d’affilée à Nashville, Evgeni Malkin a été assez tranquille.

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