Radulov et Subban Sous la loupe
Toujours près de ses racines, Roy n’a pas manqué d’observer les performances du Canadien durant l’hiver. Selon lui, son ancien poulain Alexander Radulov, qu’il a tenté en vain de vendre à la direction de l’avalanche lorsqu’il était toujours en poste, s’est révélé comme le joueur le plus constant à Montréal. «J’ai adoré sa saison. Honnêtement, il a été tout simplement extraordinaire pour le Canadien. Je pense qu’il a permis à l’équipe de passer à un autre niveau. Il a certainement été leur joueur le plus dominant, soir après soir», a-t-il commenté. Par ailleurs, même s’il est parfois allé de déclarations-chocs par le passé lorsque les médias lui demandaient de commenter certains événements liés au Canadien, Roy a opté pour la sagesse en ce qui a trait au fameux échange Subban-weber.
ANALYSE D’UN ÉCHANGE
Même si plusieurs amateurs se plaisent à déverser leur fiel sur Marc Bergevin depuis que Weber est en congé pendant que Subban se retrouve en finale de la Coupe Stanley, celui qui a dirigé l’avalanche pendant trois saisons n’a pas ajouté d’huile sur le feu. «Je n’embarquerai pas là-dedans! Le contexte d’aujourd’hui ne favorise certainement pas Marc Bergevin parce que P.K. est en finale, mais je pense que le Canadien a pris la décision pour le bien de son organisation. Je ne connais pas les détails de ce qui s’est passé à l’interne et ça ne me regarde pas de toute façon. «Je suis convaincu qu’en bout de ligne, les deux organisations sont bien contentes et c’est un peu ça, l’objectif d’une transaction. Le but n’est pas de savoir qui gagne ou qui perd, mais de s’assurer que les deux équipes sont confortables à l’intérieur d’un échange», a-t-il posément analysé.