Le Journal de Quebec

Radulov et Subban Sous la loupe

- SÉPHANE CADORETTE

Toujours près de ses racines, Roy n’a pas manqué d’observer les performanc­es du Canadien durant l’hiver. Selon lui, son ancien poulain Alexander Radulov, qu’il a tenté en vain de vendre à la direction de l’avalanche lorsqu’il était toujours en poste, s’est révélé comme le joueur le plus constant à Montréal. «J’ai adoré sa saison. Honnêtemen­t, il a été tout simplement extraordin­aire pour le Canadien. Je pense qu’il a permis à l’équipe de passer à un autre niveau. Il a certaineme­nt été leur joueur le plus dominant, soir après soir», a-t-il commenté. Par ailleurs, même s’il est parfois allé de déclaratio­ns-chocs par le passé lorsque les médias lui demandaien­t de commenter certains événements liés au Canadien, Roy a opté pour la sagesse en ce qui a trait au fameux échange Subban-weber.

ANALYSE D’UN ÉCHANGE

Même si plusieurs amateurs se plaisent à déverser leur fiel sur Marc Bergevin depuis que Weber est en congé pendant que Subban se retrouve en finale de la Coupe Stanley, celui qui a dirigé l’avalanche pendant trois saisons n’a pas ajouté d’huile sur le feu. «Je n’embarquera­i pas là-dedans! Le contexte d’aujourd’hui ne favorise certaineme­nt pas Marc Bergevin parce que P.K. est en finale, mais je pense que le Canadien a pris la décision pour le bien de son organisati­on. Je ne connais pas les détails de ce qui s’est passé à l’interne et ça ne me regarde pas de toute façon. «Je suis convaincu qu’en bout de ligne, les deux organisati­ons sont bien contentes et c’est un peu ça, l’objectif d’une transactio­n. Le but n’est pas de savoir qui gagne ou qui perd, mais de s’assurer que les deux équipes sont confortabl­es à l’intérieur d’un échange», a-t-il posément analysé.

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