Fini les grands autobus vides dans les banlieues
Les gens de la banlieue ont raison de critiquer le système de transport collectif actuel, croit Régis Labeaume, qui promet des solutions révolutionnaires. «C’est fini le transport seulement en grand autobus.»
Le maire de Québec a pris bonne note des critiques sur le modèle de desserte actuelle du Réseau de transport de la capitale (RTC) pour la périphérie. «Les gens de la banlieue, ils ont raison. Et c’est mon monde, je connais ça. Ils ont beaucoup critiqué le modèle actuel.»
Ils trouveront des réponses à leurs critiques dans le nouveau système restructuré que présentera le RTC d’ici l’automne.
MOYENS TECHNOLOGIQUES
La Ville ne veut plus de grands autobus vides sur des parcours en périphérie. Elle présentera des moyens alternatifs plus efficaces et moins coûteux. «On pourrait les transporter en taxi, en Uber, en taxi collectif, en petits autobus, en minibus et ça coûterait beaucoup moins cher». Le défi est de trouver la bonne plateforme technologique pour réaliser cette vision, explique le maire.
«C’est une restructuration majeure. Peut-être qu’on ne reconnaîtra même plus le réseau actuel. Ça va être basé sur la valeur du temps, la connectivité et la technologie.»
Les penseurs du RTC cherchent à trouver des moyens pour que le transport soit tellement efficace et rapide qu’il incite des automobilistes à laisser leur voiture dans la cour.
Le maire a répété que le futur réseau de transport structurant à Québec desservira assurément la périphérie. «Je veux garantir ça à tout le monde.»
En matinée, devant les gens de Neufchâtel, il a d’ailleurs rappelé ses origines dans le quartier. «Moi je suis un gars de Neufchâtel. Avant, c’était Québec-lévis, mais le nouveau projet, il faut qu’il passe ici au nord et dans l’est de la ville. C’est incontournable.»