Plus de vols directs vers Québec
L’office du tourisme veut attirer de plus en plus de visiteurs
Enregistrant un indice d’achalandage positif, en voie de battre celui de l’année record des fêtes du 400e depuis le début de l’année, l’office du tourisme de Québec se dit prêt à investir pour faire naître de nouveaux vols directs vers Québec.
L’europe et l’amérique latine pourraient être dans les cartons, alors que le directeur de l’office du tourisme de Québec (OTQ), André Roy, affirme travailler en étroite collaboration avec l’aéroport de Québec en ce sens. Un projet dispendieux, qui pourrait représenter des centaines de milliers de dollars par destination, admet-il.
«Ça peut demander beaucoup d’investissements, parce que les compagnies aériennes ne veulent pas prendre de risques financiers. Des avions qui volent vides, ce n’est pas rentable pour eux», indique-t-il, précisant que son organisation serait prête à «partager le risque financier» avec les compagnies aériennes intéressées.
Un nouveau système de navettes reliant l’aéroport au centre-ville pourrait aussi être développé parallèlement, selon les dires de M. Roy. Ce projet est en «réflexion» au RTC, a-t-on indiqué hier.
Questionné sur le sujet alors qu’il prononçait le discours d’ouverture de l’assemblée annuelle des membres de L’OTQ, le maire Régis Labeaume s’est montré ouvert à la possibilité d’accueillir plus de vols directs à Québec. «Si on a un projet intéressant, on est ouvert», a-t-il fait savoir.
VERS UN RECORD
L’OTQ a enregistré une hausse significative de son indice global d’achalandage de 4,9% de janvier à mars dernier par rapport à la même période l’an dernier.
Des chiffres qui pourraient faire de 2017 la meilleure année touristique depuis l’indétrônable 2008. Toutefois, le nombre de touristes internationaux a chuté de 3,5 % en début d’année, quelques semaines après la tuerie survenue à la mosquée de Québec.
D’ici 2021, l’office du tourisme compte notamment augmenter de 12,6% son nombre de touristes, revoir sa stratégie pour mieux «vendre l’hiver», en plus d’exploiter davantage son classement de patrimoine mondial de L’UNESCO, un gage de qualité pour les touristes européens, selon M. Roy.