Le Journal de Quebec

Une rémunérati­on d’après-mandat plus modeste pour la nouvelle rectrice

- DAPHNÉE DION-VIENS

Après avoir soulevé la controvers­e avec les bonificati­ons d’après-mandat de ses hauts dirigeants, l’université Laval revoit à la baisse ces conditions pour la nouvelle rectrice, Sophie D’amours. L’ancienne équipe de direction conservera toutefois ses acquis.

Les conditions de rémunérati­on d’après-mandat de Mme D’amours seront beaucoup plus modestes que celles consenties à son prédécesse­ur, Denis Brière, a fait savoir l’université Laval hier.

331 000 $

Lorsqu’elle terminera son mandat, Mme D’amours aura droit à une seule année «de réintégrat­ion» pendant laquelle elle recevra le même salaire que lorsqu’elle dirigeait l’université. Aucune bonificati­on salariale ne lui sera accordée par la suite. Sa rémunérati­on sera par ail- leurs la même que l’ancien recteur Denis Brière, soit un salaire annuel de 331 000 $.

Or, après la fin de leur mandat, les membres de l’ancienne équipe de direction conservero­nt plutôt 100 % à 75 % de leur salaire de haut dirigeant pendant six ans s’ils restent employés par l’université. Cette décision du conseil d’administra­tion, survenue en 2014, avait suscité la controvers­e.

«On a entendu les préoccupat­ions de la communauté», a affirmé la présidente du conseil d’administra­tion, MarieFranc­e Poulin, qui n’était pas en poste en 2014. Mme Poulin a toutefois précisé qu’à aucun moment le conseil d’administra­tion n’a songé à retirer les bonificati­ons accordées à l’ancienne administra­tion.

«Je respecte la décision qui a été prise à l’époque. Maintenant, on regarde à l’avant», a-t-elle lancé. M. Brière a indiqué qu’il comptait rester employé de l’université au cours des prochaines années.

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