Le bilan Couillard
La session parlementaire à Québec tire à sa fin. En jetant un regard froid et objectif sur les derniers mois du gouvernement Couillard, un constat s’impose: le bilan est bon.
ÉCONOMIE
À commencer par le dépôt d’un troisième budget équilibré, alors que le gouvernement a réussi à dégager suffisamment de surplus pour offrir le début d’une parcelle d’oxygène aux contribuables. C’est peu, me direz-vous. Tout de même, cela est de bon augure pour le budget préélectoral qui sera présenté l’an prochain.
Des investissements massifs ont été effectués, notamment en éducation pour combler un retard navrant. Le taux de chômage a atteint un creux historique au mois de mai, se chiffrant désormais à 6,0 %. En comparant les 5 premiers mois de 2017 à ceux de 2016, ce sont 89 600 emplois qui ont été ajoutés.
CRISES
En terme de gestion de crise, le PLQ aura connu deux succès dignes de mention et un échec lamentable. Le couac de la tempête de neige du mois de mars aura causé peu de dommages au final, en comparaison avec l’impression favorable s’étant dégagée de la gestion de la tuerie de la Grande mosquée de Québec et celle des inondations majeures du mois de mai dernier.
Il est trop tôt pour savoir si le dialogue amorcé avec le reste du Canada portera ses fruits. Et si les dossiers éthiques continueront de hanter les libéraux. N’empêche que la session qui s’achève aura probablement été la meilleure du gouvernement Couillard.
J’affirmais il y a quelques jours que le manque de leadership de monsieur Couillard pourrait finir par lui faire perdre son caucus. Je le maintiens. Pourtant, sur papier, le bilan est bon. Il restera au PM et à son équipe à mieux communiquer, autant à l’externe qu’à l’interne. Parce que, tout comme les députés libéraux, les Québécois n’arrivent malheureusement pas toujours à le suivre.