Lisée attend les réponses de Charest sur son train de vie
AGENCE QMI | Le chef du Parti québécois, Jean-françois Lisée, dit «avoir hâte» d’obtenir des réponses quant à l’enquête de l’unité permanente anticorruption (UPAC) sur l’ancien premier ministre Jean Charest et sur son possible «pont d’or».
«Je pense que ça fait des années qu’on aimerait avoir des réponses à ces questions», a expliqué M. Lisée.
La Presse révélait hier que L’UPAC enquêterait sur un présumé «pont d’or» qui aurait encouragé Jean Charest à devenir chef du Parti libéral du Québec en 1998.
En d’autres termes, des entreprises désireuses de voir M. Charest au pouvoir lui auraient offert d’importantes sommes d’argent pour qu’il se présente.
rencontres
En marge de l’enquête Mâchurer sur le financement du Parti libéral du Québec, les enquêteurs de L’UPAC ont questionné Ronald Poupart, l’ancien chef de cabinet de Jean Charest, de même que Robert Benoît, ancien député d’orford, et au moins deux autres personnes dont l’identité n’a pas été révélée, sur ce qu’ils ont appelé le «pont d’or».
En entretien avec La Presse, Jean Charest prétend qu’il a entendu parler de cette enquête de L’UPAC. «Elle semble avoir rencontré la terre entière, mais n’a pas cru bon de me rencontrer», a-t-il dit en parlant de L’UPAC.
questions
L’UPAC s’expliquait mal comment Jean Charest pouvait avoir une maison dans Westmount et une autre dans les Cantons-de-l’est.
Les voyages de la famille Charest, les restaurants et les hôtels qu’elle a fréquentés et les rénovations effectuées à sa demeure font entre autres l’objet de questions des policiers de L’UPAC.
«Et les questions que pose L’UPAC, ce sont des questions que des journalistes ont posées et qui sont toujours sans réponses», a ajouté M. Lisée.
De son côté, le gouvernement s’est fait avare de commentaires.
«Laissons l’enquête se faire, c’est ce que je dis toujours», a dit le président du Conseil du trésor, Pierre Moreau, interrogé par les journalistes.