Un élève à l’origine d’une fausse fuite
Les corrigés d’examens qui circulent sur le web depuis quelques jours sont des faux. Un élève a avoué hier être à l’origine de ce canular, a indiqué le ministère de l’éducation.
Depuis le début de la semaine, des corrigés des épreuves ministérielles d’histoire, de sciences et de mathématiques de la séquence Sciences naturelles circulent sur le web.
Or, un élève de quatrième secondaire a admis avoir modifié des corrigés des années antérieures pour que la mention «juin 2017» y apparaisse. Il a par la suite fait circuler des photos de ces corrigés falsifiés sur le réseau social Snapchat, où des centaines d’élèves les auraient partagées à leur tour.
Il n’a pas été possible de savoir si l’élève sera pénalisé pour ce geste.
CONFUSION ET INQUIÉTUDE
«Ayant à coeur la réussite des élèves, le Ministère trouve cette situation fort regrettable, puisqu’elle a généré de la confusion et de l’inquiétude chez de nombreux élèves et parents», peut-on lire dans un communiqué diffusé hier.
Par ailleurs, de vrais corrigés des examens d’histoire et de mathématiques de la séquence Sciences naturelles ont aussi circulé sur le web, mais ils ont été mis en ligne après la tenue de ces épreuves, a indiqué le ministère de l’éducation. Jusqu’à maintenant, aucune réelle fuite n’a été décelée, précise son porte-parole Bryan St-louis.
En début de semaine, un «incident technique» a toutefois forcé le ministère à modifier l’examen de mathématiques de la séquence Culture, société et technique, prévu vendredi. Un examen de remplacement devra être utilisé puisque des copies de cet examen auraient été distribuées par erreur en début de semaine.
PLUS DE SÉCURITÉ
Il y a deux semaines, un «bris de confidentialité» survenu aux services d’impression du Centre de services partagés du Québec avait aussi forcé le ministère à modifier l’épreuve d’anglais.
Le ministère de l’éducation a renforcé cette année les mesures de sécurité entourant les épreuves ministérielles, à la suite d’une fuite qui, l’an dernier, l’avait poussé à annuler une question de l’examen d’histoire, avant qu’il ne décide finalement d’accorder les points à tous les élèves.
Afin d’éviter que le scénario se répète cette année, des équipes ont été mandatées par le ministère pour revoir en profondeur les façons de faire. Des directives ont été envoyées à tous les intervenants du réseau scolaire et des mesures spéciales ont aussi été prises concernant le remplacement d’une épreuve en cas de fuite.