Le Journal de Quebec

La multinatio­nale Uber se compare à Netflix

L’entreprise prétend changer l’industrie du taxi comme d’autres ont changé celle de la télévision

- CHARLOTTE R. CASTILLOUX

Pour expliquer les bouleverse­ments qu’elle crée au sein de l’industrie du taxi, l’entreprise Uber s’est comparée hier à Netflix, qui a changé l’accès à la télévision ces dernières années.

C’est, entre autres, ce qu’a avancé le procureur de l’applicatio­n mobile, Me François Giroux, dans le cadre des audiences opposant l’industrie du taxi au gouverneme­nt du Québec et à Uber au sujet de la légalité du projet-pilote permettant à la multinatio­nale Uber d’offrir un service de transport.

PAS JUSTE DANS LE TRANSPORT

«Il y a une demande qui fait en sorte que différente­s technologi­es émergent», a affirmé l’avocat, ajoutant que l’évolution technologi­que se fait ressentir dans une panoplie de secteurs, pas seulement dans le transport. Me Giroux a notamment fait le parallèle entre son client et différents outils technologi­ques qui ont modifié les industries, dont les populaires Netflix et Airbnb. De plus, ce mouvement vers l’innovation n’est pas propre au Québec, a soutenu le procureur, mais est vécu partout à travers le monde.

OFFRE QUI RÉPOND AUX BESOINS

Aux dires de Me Giroux, l’entreprise Uber, arrivée au Québec en 2013, serait issue de cette émergence de technologi­es et d’un intérêt pour la mise en commun des moyens de transport. La multinatio­nale aurait mis en place une offre qui répond à cette nouvelle demande avec, entre autres, son format mobile et ses différents avantages, comme le reçu en ligne.

«Uber répond à un besoin. L’applicatio­n n’existerait pas s’il n’y avait pas ce besoin», a-t-il avancé.

Newspapers in French

Newspapers from Canada