Des bières aromatisées
Dans l’univers de la bière, l’ajout d’épices ou d’aromates aux recettes ne date pas d’hier. Bien que la majorité des bières n’ont pas d’autres aromates que le houblon, pour certains styles – notamment celles d’origine belge –, les épices font partie du tissu génétique. Outre d’étendre la palette des saveurs accessibles, l’intérêt en est parfois un d’équilibre, les épices pouvant servir de contrepoids, à la manière de l’acidité ou de l’amertume, aux sucres de la bière.
4 BIÈRES AROMATISÉES À DÉCOUVRIR: Nocturne Coco
AVANT-GARDE, À MONTRÉAL Le nez: Pain rôti, fruits foncés liquoreux, chocolat noir, fumée En bouche: Onctueuse, douce, vanillée Pourquoi c’est bon: La noix de coco est subtilement intégrée dans cette bière presque digestive, bien riche et aux arômes grillés, qui ne viennent pas avec une acidité excessive.
D’ale-i-six
LAGABIÈRE, À SAINTJEAN-SUR-RICHELIEU Le nez: Zeste d’agrumes et zeste d’agrumes! En bouche: juteuse, parfumée, équilibrée et sans devenir caricaturale Pourquoi c’est bon: Une bière toute simple, désaltérante, qui se métamorphose en souvenirs d’enfance, et plus grande que la somme de toutes ses composantes.
Prima Fax
MONSREGIUS, À SAINT-BRUNO Le nez: Pain frais, florale, épices En bouche: Étonnamment complexe, épicée à souhait Pourquoi c’est bon: Une blanche savoureuse, d’une lignée belge friande de coriandre, aussi de plusieurs autres épices dont le maître-brasseur a le secret et qui apportent un caractère distinctif.
L’infusée
BRASSEURS DU MONDE Le nez: Floral, herbacé: c’est bien du thé! En bouche: Douce, citronnée et bien herbacée. Pourquoi c’est bon: L’une des bières phares de cette brasserie, L’infusée est à la base simple et rafraîchissante, mais tire grandement profit de son ajout d’un mélange de thés. Une niche très bien exploitée.
David Lévesque Gendron et Martin Thibault sont les auteurs des Saveurs gastronomiques de la bière (Druide, 2013), sacré meilleur livre sur la bière aux Gourmand Awards, gagnant du premier prix littéraire Mondial de la Bière, gagnant d’une médaille d’or au concours des livres culinaires canadiens de Taste Canada et finaliste pour le prix Marcel Couture.