Un multirécidiviste aurait rêvé de pique-niques avec des fillettes
Ayant pour fantasme de faire «des pique-niques avec des fillettes de 12 ans où il y aurait des relations intimes», un multirécidiviste en matière d’agression sexuelle s’est fait prendre, la main dans le sac, dans le cadre d’une enquête virtuelle.
Si les criminels font parfois preuve d’ingéniosité pour raffiner leur crime, les policiers suivent la même logique et c’est ce que Richard Riel a appris à ses dépens à la fin de l’année 2016.
À cette époque, les policiers avaient obtenu différentes informations à l’effet que le pédophile tenait des pique-niques partys où de jeunes filles avaient des relations sexuelles.
Une «infiltration virtuelle» a alors été faite par un agent de la Sûreté du Québec qui se faisait passer «pour une femme in- téressée à participer à l’activité avec son enfant». Dans les conversations échangées, Riel aurait donné des conseils pour «amadouer la jeune fille» et l’amener à participer.
« FANTASMES »
Lors de son arrestation, l’homme de 46 ans a confirmé les faits rapportés par l’agente d’infiltration tout en précisant que les fameux «pique-niques» appartenaient «au domaine des fantasmes».
Comme la procureure au dossier, Me Sonia Lapointe, aimerait que l’accusé soit expertisé pour savoir s’il devrait être déclaré délinquant à contrôler et que l’avocat de Riel, Me Charles-olivier Gosselin, s’y oppose, les deux parties ont convenu de se retrouver le 27 juin prochain pour en débattre devant le juge Carl Thibault.