Le Journal de Quebec

La thérapie réduirait de 50 % les risques de récidives

- VALÉRIE BIDÉGARÉ

La thérapie offerte à une Clinique des troubles sexuels de Québec pour les patients ayant commis des délits sexuels ou encore pour les personnes présentant des déviances, des dépendance­s ou des délinquanc­es sexuelles permettrai­t de réduire minimaleme­nt de moitié les risques de récidive, selon une sexologue.

«Le niveau de risque: en moyenne, avec un traitement, on atteint pratiqueme­nt 90% de patients qu’on ne revoit pas à la clinique», affirme la sexologue Isabelle Proulx qui travaille à la Clinique des troubles sexuels du CIUSSS de la Capitale-nationale.

THÉRAPIE « À LA CARTE »

Ainsi, la thérapie offerte à la clinique permettrai­t de réduire d’au moins 50 % le risque de récidive auprès de la clientèle, selon elle. «La majorité n’a pas un risque élevé et la majorité ne va pas récidiver. Et quand elle vient en thérapie, elle diminue encore son risque», affirme Mme Proulx.

Les patients qui fréquenten­t la clinique proviennen­t du système judiciaire ou du système de la santé. Après une évaluation du patient à son admission, afin de déterminer la problémati­que et celles potentiell­ement sous-jacentes, les experts établissen­t le type de thérapie qui lui conviendra selon une forme «un peu à la carte», précise la sexologue.

«C’est de la thérapie de groupe. Il y a aussi possibilit­é de faire des thérapies individuel­les. Il y a aussi des ateliers offerts sur différents thèmes», expose Mme Proulx.

110 PATIENTS

«On a des groupes spécifique­s selon les besoins des différente­s clientèles et on ne mélange pas les hommes et les femmes.»

Plus de 110 patients bénéficien­t d’un suivi actif à la clinique alors que près de 90 nouvelles évaluation­s sont effectuées annuelleme­nt.

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L’unité sur l’exploitati­on sexuelle des mineurs a traité plus de 320 dossiers en 2016 où les enquêteurs n’ont pas vu « le plus beau de l’être humain ».

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