Le Journal de Quebec

50 ans de souvenirs

Une exposition relatant les grands moments du festival a été inaugurée au parc de l’amérique française

- CÉDRIC BÉLANGER

En 1968, la grande vedette de la toute première édition du Festival d’été de Québec était la chanteuse d’opéra Marcelle Couture et l’organisati­on disposait d’un budget de 17 000 $.

Cette somme représente 113 000 $ en argent de 2017.

« Et nous avions fait nos frais », rappelle fièrement Hélène Trépanier, l’un des quatre membres fondateurs du FEQ qui ont assisté, hier, à l’inaugurati­on de l’exposition Les 50 étés du FEQ.

Sur cinq immenses panneaux nichés au parc de l’amérique française, chacun représenta­nt une des cinq décennies d’existence du FEQ, les visiteurs pourront revoir en photos, d’ici le 23 juillet, des moments marquants du festival de même que se remémorer des anecdotes et faits cocasses.

« Pour plusieurs, le festival rappelle un premier amour, une première sortie de gang et même une première brosse. C’est aussi une trame de l’histoire sociopolit­ique du Québec », a souligné l’actuel directeur général du FEQ, Daniel Gélinas.

DE VIGNEAULT AUX STONES

Du triomphe de Gilles Vigneault devant 2000 spectateur­s au début des années 1970 jusqu’aux 103 000 festivalie­rs massés devant la scène des plaines d’abraham lors du passage des Rolling Stones, en 2015, Les 50 étés du FEQ témoigne de l’évolution fulgurante de l’événement au fil du temps.

Même si le FEQ a connu des débuts modestes si on compare à ce qu’il est devenu depuis, ses fondateurs ne sont pas particuliè­rement surpris de son envergure actuelle.

« En 1968, le festival avait déjà l’ampleur d’aujourd’hui, martèle Diane Lavoie, une autre qui a pris une part active à l’envol du FEQ. Tout est une question de moyens. Vous ne pouviez pas nous demander en 1968 de faire venir David Bowie. Il était en train de faire Space Oddity. Tous les grands artistes commençaie­nt à cette époque.

« On avait le goût que ça dure et que ça bouge parce qu’il n’y avait rien à Québec. » Pour le moment, il n’est pas question d’une deuxième vie pour l’exposition Les 50 étés du FEQ, affirme Daniel Gélinas. Les festivalie­rs devront donc profiter de son déploiemen­t au parc de l’amérique française au cours du prochain mois. C’est officielle­ment aujourd’hui que le Festival d’été souffle ses 50 bougies. La toute première édition, en 1968, avait débuté le 28 juin.

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PHOTOS JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS 1. Le directeur général Daniel Gélinas a rappelé l’importance du FEQ dans la vie de bien des gens de Québec. 2. Ce photograph­e n’a pas voulu rater l’occasion de prendre un cliché de la mosaïque des sept fondateurs du FEQ. 3. Chaque décennie du festival...
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