Du renfort débarque à Maclinique Lebourgneuf
Trois médecins viendront gonfler les rangs
Maclinique Lebourgneuf accueillera, en juillet, trois nouveaux médecins qui seront en mesure de prendre en charge plusieurs patients orphelins, confirme la Dre Chantal Guimont, coassociée de cette première superclinique à Québec.
Dès son ouverture au début mai, Maclinique Lebourgneuf a connu un succès instantané. L’affluence s’est maintenue depuis, tant au GMF (Groupe de médecine familiale) qu’à la mini-urgence accessible à tous, avec la carte-soleil.
«Cela se passe très bien. Les gens comprennent que nous sommes ouverts de 8h à 22h, 7 jours sur 7, et il n’y a plus de file d’attente à l’extérieur pour l’ouverture. Nous connaissons des journées de gros achalandage, alors que d’autres jours, c’est plus calme», mentionne la Dre Guimont.
Samedi dernier, jour de la Fête nationale, il n’y avait pratiquement pas d’attente à la mini-urgence, alors que, la veille, les délais s’étiraient jusqu’à quatre et cinq heures, illustre-t-elle.
La mini-urgence peut accueillir autour de 150 patients par jour. Les services de radiographie et d’échographie seront accessibles sur place d’ici une semaine ou deux.
Maclinique Lebourgneuf comptera sous peu quelque 25 médecins. La Dre Guimont se dit incapable de préciser combien de nouveaux patients ont été acceptés jusqu’ici.
«On travaille fort à prendre le plus possible de patients par le truchement du guichet régional d’accès. Des dizaines de patients par jour nous remercient, en plus des lettres de remerciement. On voit à quel point les supercliniques répondent aux besoins des gens», affirme la Dre Guimont.
CONTINUITÉ
Désignée superclinique à la fin mai, La Cité médicale de Sainte-foy n’a pas enregistré jusqu’ici de hausse notable d’achalandage, selon le directeur médical, le Dr Michel Lafrenière.
«En tant que clinique-réseau, on était déjà organisés pour répondre au sans rendez-vous de 8h à 20h, sept jours sur sept. On n’a pas vu de changement», indique-t-il.
La clinique compte 32 médecins. «L’été ne sera pas nécessairement facile, car plusieurs travaillent ailleurs, notamment dans les urgences. On avait toutefois prévu le coup», souligne le Dr Lafrenière.