Le Journal de Quebec

Quand donner devient un pensum

- louise deschâtele­ts louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Bravo pour ce que tu fais et l’opportunit­é que tu nous donnes de nous exprimer. J’habite La Salle depuis 12 ans et j’adore ma ville. Mais je tiens quand même à dénoncer ce que j’y ai vécu. Dans notre coin il y a deux mendiants, un homme et une femme, au sujet desquels je voudrais t’entretenir.

Je suis une femme souriante, aimable, d’un naturel généreux et je ne me permets jamais de juger les gens. Alors que je marchais dans les parages où se tient le monsieur en question, il m’a demandé si j’avais du change. Poliment je lui ai offert un billet de 5$. Comme il a vu que j’avais des billets de 10 et de 20 dollars dans ma sacoche, il m’a dit d’un air fâché « Un 10$ ce serait mieux car un 5$ j’trouve pas ça assez! » J’ai répliqué qu’il n’aurait pas une cenne de plus et qu’il n’avait qu’à quêter d’autres passants. Il a poussé l’effronteri­e à son maximum en ne me remerciant même pas.

Quelques jours plus tard, je croise la dame qui me fait la même demande. Comme je n’avais qu’un 25cents de monnaie, je le lui ai donné. Mais pareilleme­nt elle me dit « Comme je vois que tu as des 20$, tu pourrais en casser un pour me donner plus? » Je lui ai répondu un NON sec. Mais elle n’a pas perdu son sang froid et voyant que j’avais des oeufs en chocolat dans un sac elle m’en a demandé un. Et c’est avec le sourire je lui en ai offert un. Ben croyez-le ou non, elle m’en a réclamé un autre!

Devant mon refus, je n’ai eu aucun merci et j’ai essuyé un « Fuck, 25 cents, c’est pas assez » pendant qu’elle donnait des coups de pied dans la porte d’un magasin.

Autant vous dire que quand, deux mois plus tard, j’ai revu le premier, il a essuyé un NON bien senti à sa demande d’argent. Depuis quand c’est celui qui mendie qui fixe le montant qu’on devrait lui donner? Après mes deux expérience­s, je comprends ceux qui refusent de donner. Alors moi maintenant, les itinérants-mendiants qui se plaignent en disant « Faites-nous un sourire et soyez polis, nous sommes des humains après tout! » Je les ai où vous pensez. Désormais, je préfère donner mon argent au refuge pour chat de Verdun. Sylvie Renaud

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Le civisme en 2017

J’ai envie ce matin de vous faire part d’une réflexion qui m’est venue suite à l’analyse de situations vécues dans mon entourage. Au fil des ans, je me suis aperçu qu’à l’origine de ce qui se passait mal dans la société, il y avait le fait que les gens n’écoutent pas ce qu’on leur conseille de faire pour leur bien et celui de la collectivi­té. Ils agissent comme des enfants dans des corps d’adultes. Qu’on parle de leur refus de respecter les limites de vitesse, les interdicti­ons de fumer, ou encore le tapage nocturne. Il me semble que si les gens avaient plus de respect les uns pour les autres, on n’en serait pas là!

Anonyme

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Penséedujo­ur Pardonner, présenter ses excuses, sont des preuves d’humanité. – Hamoudi

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